mercredi 19 juin 2013

Matthew Barney - Margaux

Matthew Barney
"La rencontre avec une oeuvre d'art est une longue gestation. Le fait qu'une création ne soit pas tenue de s'expliquer immédiatement, qu'elle puisse rester longtemps à l'état latent avant de se révéler, est à mes yeux une très bonne chose." Matthew Barney



Qui est-il ?
            Matthew Barney est un artiste américain né à San Francisco en 1967. Il peut être considéré comme un artiste complet puisqu'il travaille le dessin, le film, la photographie, les installations vidéos et la sculpture.  Il a découvert le monde de l'art et des musées lors de visite qu'il rendait à sa mère à New-York alors qu'il était au lycée et après avoir fait des études de médecine, il a suivit des cours artistiques à l'Université de Yale dont il fut diplômé en 1991.
            Ses premières oeuvres se rapproche du body art. Comme en 1991 où il a transformé la Galerie Barbara Gladstone de New York en salle de musculation pour une performance où il s'est soumit à de rudes épreuves d’endurance physique sous le regard des spectateurs.
            C'est après cela qu'il s'est également mis à faire des installations, des dessins, de la photographie et des vidéos sans pour autant cessé ses performances. Un univers très personnel ressert de ses performances et installations avec des lieux, des personnages et des objets provenant de différents milieux.
            Il a été récompensé par plusieurs prix dont le prix Europa 2000  à la 45e Biennale de Venise.
           
Une oeuvre en particulier ?
            J'ai choisis de parler plus en profondeur de son travail intitulé The Cremaster Cycle, le plus important de sa carrière avec The Drawing Restraint.
            The Cremaster Cycle est un cycle cinématographique composé de cinq films. "The Cremaster Cycle" est montrée tout d'abord au Museum Ludwig de Cologne en 2002, puis au Musée d’art Moderne de Paris en 2002-2003 et au Guggenheim Museum de New York. Une exposition des objets, sculptures, dessins, photographies et éléments de décors des productions, accompagne la présentation des films dans ces trois villes.
            The Cremaster Cycle, est tournée dans le désordre : le Cremaster 4 (1994) est suivi successivement par le Cremaster 1 (1995), le Cremaster 5 (1997), le Cremaster 2 (1999) et le Cremaster 3 (2002).

( Site officiel de l'oeuvre : http://www.cremaster.net/# )

Fond : Si les 5 films proposent des genres et des époques différentes, ils sont lié par un thème : L'identité sexuelle. L'artiste brouille sans cesse le masculin et féminin au profit de sexe hybride. Il désire ainsi travailler sur l'état originel de l'Homme avec un grand H, sans se soucier du sexe des individus.

Forme :  Les 5 films ont été écrit, conçu et réalisé par Matthew Barney, il y interprète également plusieurs rôles. Sont aussi présent le dessin, la photographie, les arts plastiques, l'installation et la sculpture. Ce projet se trouve donc entre le cinéma, la performance et les arts plastiques. L'auteur à tenu à intégrer un peu de ces trois champs de la pratique artistique pour donner à son oeuvre une dimension d'art total. En les regroupant, il a parfaitement réussis ce challenge puisqu'on ne saurait classer clairement son travail dans une catégorie si on désire être complet.

Le mot de la fin ?
            J'ai aimé découvrir l'artiste qu'est Matthew Barney car il touche à tout. En découvrant son travail, nous ne sommes pas limité à un seul art. De plus, son oeuvre Cremaster Cycle est très captivante. Aussi étonnante que novatrice, il faut un certain temps pour s'habituer au style de l'artiste mais après un certain temps plus ou moins variable, on est ensuite apte à découvrir l'univers étrange et excentrique qu'il a mis en place. Avec des touches d'humeurs rappelant de temps en temps l'univers burlesque, j'ai adoré découvrir ces films même si j'avoue ne pas les avoir tous vu intégralement puisqu'ils font un total de 7 heures.

Sources :
Site officiel du Cremaster Cycle : http://www.cremaster.net/#
Site officiel de Drawing Restraint : http://www.drawingrestraint.net/

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