jeudi 29 mai 2014
lundi 26 mai 2014
BILLET : IDOLES
Par Marie Lismont
L’exposition IDOLES prenant place à la cité
miroir projette en avant première l’installation vidéo en triptyque de Robert
Boyd : The Man Who Fell to Eart. Ce
travail de montage met en scène la chute
des différents dictateurs ou hommes
politiques ainsi que leurs régimes.
Dans ce montage, nous pouvons reconnaitre
Georges W. Bush, Saddam Hussein ainsi que quelques autres grands noms ayant
marqués notre histoire. Leurs discours ainsi que leurs démonstrations de
pouvoirs sont mis en scène sans aucune censure. L’américain Robert Boyd nous
montre aussi ce que sera l’homme du futur.
Ces images
fortes présentent des similitudes troublantes aussi bien dans les discours
tenus par les dictateurs que dans les atrocités commises par leurs armées.
J’ai
particulièrement accroché avec cette vidéo malgré sa difficulté. En effet,
beaucoup d’images se bousculent sans réelles explications ou mises en situation.
Cependant après plusieurs visionnages, des liens se créent et certaines choses
s’éclairent. Les images crues et la bande sonore nous aident à ressentir
l’atrocité des faits et nous permet de nous plonger totalement dans le montage.
J’aime beaucoup cette œuvre car l’artiste n’a pas hésité à dénoncer les
différents tyrans ainsi que leurs régimes. Il s’y est pris de manière très correcte
et astucieuse. Même s’il essaye de nous choquer et de nous faire réagir, il ne
tourne pas au trash sensationnel comme peuvent le faire les médias.
Meeting de Cyril Porchet à la BIP2014.
Par Pauline Gillard
Lors de l’une de nos
nombreuses visites d’expositions avec le cours d’arts d’expression, j’ai
découvert les photographies de la série Meeting
de Cyril Porchet dans le cadre magnifique de la toute nouvelle « Cité
Miroir ».
Les photographies exposées sur l’un des côtés d’une boite
blanche ont attiré mon attention. En effet elles représentaient d’immenses
salles de « meeting » avec un écran géant et un nombre incalculable de
chaises. Ces salles me font penser à celles utilisées pour les présentations de
nouveaux produits qui seront commercialisés sous peu.
La photographie est très épurée, en effet, nous ne pouvons remarquer
aucun objet parasite et les couleurs sont très tranchées avec une dominance de
noir et de blanc.
Les coins de l’écran géant sont placés à l’intersection des
lignes de force de la photo, la rendant d’une symétrie implacable.
Face à cette photographie, on a presque le souffle coupé. En
effet, nous sommes fascinés par la grandeur de cette salle de meeting ainsi que
par cet écran géant. On se sent « tout petit ». Cette impression est
renforcée par la taille à laquelle cette photo avait été imprimée (150 x 210 cm).
On se sent d’autant plus inférieur, impuissant face à tant de grandeur, de
pouvoir qui émane de la photo. Ce cliché me fait également penser à l’influence
que certaines personnes ou produits sur la population d’aujourd’hui. Ces
personnes/objets sont placées dans le halo blanc de la lumière de l’écran, en
position de supériorité, sur une estrade, leur donnant une image de dominants
tandis que le « peuple », les citoyens, assistent impuissants, à ce
qui se produit devant eux, assis bien sagement, en position d’infériorité, l’ombre
dans laquelle ils se trouvent leur donnant une image de dominés.
dimanche 25 mai 2014
Les mots bleus d'Alain Corneau (Oriane Poncelet)
Récemment,
j’ai regardé le film Les mots bleus d’Alain Corneau. Le film français est sorti
le 23 mars 2005.
C’est
l’histoire de Clara, qui travaille dans une oisellerie et qui se fait du souci
pour sa fille, Anna, qu'elle élève seule et qui n'a jamais prononcé une seule
parole. La jeune femme, elle, est illettrée. Depuis que sa grand-mère, Baba,
qu'elle adorait, a été victime d'une attaque alors qu'elle lui lisait une
histoire, elle a toujours refusé d'apprendre à lire et à écrire. Le silence
d'Anna lui vaut d'être martyrisée par ses camarades, si bien que Clara est
obligée de la retirer de l'école et de l'inscrire dans un établissement pour
sourds et muets, tenu par Vincent. Celui-ci décide de donner des cours
particuliers à sa nouvelle élève afin de lui apprendre le langage des signes et
ainsi faciliter son intégration...
Ce
film m’a fait une drôle d’impression mais je l’ai adoré. Le réalisateur réussi
à nous ouvrir à une belle aventure humaine.
Premièrement,
on ne peut pas s’empêcher de s’attacher aux acteurs qui sont d’ailleurs
remarquables. J’admire tout particulièrement le jeu de la jeune actrice Camille
Gauthier. Elle m’a donné des frissons à plusieurs reprises. Quand on voit ces
personnages abandonner leurs défenses, comprendre que se donner à l’autre n’est
pas toujours une façon de se perdre mais de mieux se retrouver, l’émotion
monte. Le réalisateur Corneau a réussi un beau film mélodramatique.
Ensuite,
on devient les témoins mélancoliques d’existences solitaires qui pourraient
être perdues à tout jamais. La musique du chanteur Christophe « Les mots
bleus » est déclinée sur tout le film et installe une certaine mélancolie
qui néanmoins avait bien sa place dans le film.
Pour
conclure, je dirais que ce film est une belle réussite en ayant déjà vu
d’autres films de Corneau. La bande-annonce ne nous ment pas et tient sa
promesse car nous ne sommes pas déçus lors du visionnage. Je recommanderais
avec plaisir ce film à ceux qu’ils veulent une bonne leçon de vie et qui
veulent passer un bon moment avec un jeu d’acteurs sublime.
Oriane Poncelet
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