Que nous a prouvé Krzysztof
Warlikowski avec son « Kabaret Warszawski » ? A part
que pour lui expression libre rime avec provocation et sexe, pas
grand chose.
Quand on va au théâtre à
19 heures pour en sortir à 23 heures passées, on s'attend à
quelque chose d'exceptionnel. Malheureusement, on ne peut pas dire
que le Kabaret ait fait ma soirée.
Le peu de dialogues
intéressants étaient interrompus pour laisser place à du sexe et
toujours plus de sexe. Des artistes autrement talentueux se
ridiculisaient sur scène et nul spectateur n'est sorti du théâtre
en se disant « Quelle révélation ! ». Au
contraire, l'ennui et la lassitude auront pris le dessus avant la fin
des 4 heures de représentation. Le public liégeois étant tout de
même bon enfant, c'est à multiples reprises que les artistes sont
revenus sur scène saluer les applaudissements.
La première partie
traitait du sujet vu et revu de la seconde guerre mondiale. Ajoutez
une pute ou deux pour pimenter les choses et tracez la croix gammée
sur scène pour avoir l'air d'innover.
La seconde partie parlait
de tout ce qui a l'air d'intéresser Krzysztof Warlikowski : le
sexe. L'histoire d'une jeune coincée qui rêve d'avoir un orgasme et
qui est aidée par deux gays et une supposée prostituée ponctuée
d'une femme tordue racontant sa vie sur un album de Coldplay.
Le seul avantage de ce
Kabaret ? Il m'aura convaincue de par la silhouette de ses
artistes de commencer un régime. Est-ce une si bonne chose ?
Pas sûre du tout.
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