Récemment,
j’ai regardé le film Les mots bleus d’Alain Corneau. Le film français est sorti
le 23 mars 2005.
C’est
l’histoire de Clara, qui travaille dans une oisellerie et qui se fait du souci
pour sa fille, Anna, qu'elle élève seule et qui n'a jamais prononcé une seule
parole. La jeune femme, elle, est illettrée. Depuis que sa grand-mère, Baba,
qu'elle adorait, a été victime d'une attaque alors qu'elle lui lisait une
histoire, elle a toujours refusé d'apprendre à lire et à écrire. Le silence
d'Anna lui vaut d'être martyrisée par ses camarades, si bien que Clara est
obligée de la retirer de l'école et de l'inscrire dans un établissement pour
sourds et muets, tenu par Vincent. Celui-ci décide de donner des cours
particuliers à sa nouvelle élève afin de lui apprendre le langage des signes et
ainsi faciliter son intégration...
Ce
film m’a fait une drôle d’impression mais je l’ai adoré. Le réalisateur réussi
à nous ouvrir à une belle aventure humaine.
Premièrement,
on ne peut pas s’empêcher de s’attacher aux acteurs qui sont d’ailleurs
remarquables. J’admire tout particulièrement le jeu de la jeune actrice Camille
Gauthier. Elle m’a donné des frissons à plusieurs reprises. Quand on voit ces
personnages abandonner leurs défenses, comprendre que se donner à l’autre n’est
pas toujours une façon de se perdre mais de mieux se retrouver, l’émotion
monte. Le réalisateur Corneau a réussi un beau film mélodramatique.
Ensuite,
on devient les témoins mélancoliques d’existences solitaires qui pourraient
être perdues à tout jamais. La musique du chanteur Christophe « Les mots
bleus » est déclinée sur tout le film et installe une certaine mélancolie
qui néanmoins avait bien sa place dans le film.
Pour
conclure, je dirais que ce film est une belle réussite en ayant déjà vu
d’autres films de Corneau. La bande-annonce ne nous ment pas et tient sa
promesse car nous ne sommes pas déçus lors du visionnage. Je recommanderais
avec plaisir ce film à ceux qu’ils veulent une bonne leçon de vie et qui
veulent passer un bon moment avec un jeu d’acteurs sublime.
Oriane Poncelet
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