dimanche 3 novembre 2013

Petite farce au marché de l'art (billet)

Anaëlle Mémurlin, 6D

Banksy



Banksy, cet artiste britannique est devenu l'emblème des artistes de rue. Ses oeuvres s'arrachent à plusieurs centaines de milliers de dollars dans les ventes aux enchères. Des oeuvres de rue, destinées à la rue se vendant à des sommes astronomiques. C'est à ce paradoxe que Banksy a voulu rendre hommage ce 12 octobre en installant un stand au bord de Central Park à New York pour y vendre quelques unes de ses oeuvres à un prix totalement dérisoire. Pour couronner le tout, il choisit d'y placer un vieil homme assis sur une chaise de camping comme vendeur. Banksy réunit là toutes les conditions nécessaires à fin que personne ne puisse se douter qu'il s'agissait bel et bien d'oeuvres estimées, pour certaines, à plus de 160 000€. 

Cette blague qu'à jouer Banksy au marché de l'art m'a semblé des plus judicieuses. Le rapport qu'entretient l'art avec l'argent est un des plus nébuleux. En effet, certains artistes comme Banksy créent des oeuvres pour contre-dire les grandes puissances du monde actuel, pour bousculer la société. Ils ne cherchent pas à gagner de l'argent, mais à faire réagir le peuple qui décide alors de s'arracher ces oeuvres à des prix démentielles oubliant leur objectif premier. Banksy a su prouver, une fois de plus, l'utilité et la raison d'être de ses oeuvres en nous faisant une nouvelle fois réfléchir et en remettant ses oeuvres à leur place: dans la rue. 

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