samedi 14 juin 2014

Billet d'humeur: ma rheto artsdex (juin 2014)

Au debut de cette année scolaire, lorsque Madame Guérisse a imposé le thême d'art contemporain, je n'aurais pas su le définir. Aucune définition précise ne s'offrait a moi. C'est après avoir analysé des œuvres, visité des expos, rencontré des spécialistes, inteviewé des artistes, ... que je me suis rendue compte de l'étendue de ce domaine. Le monde de l'art n'a pas de limites et s'étend au-delà des frontières. Tous ces gens passionnés m'ont impressioné. Ils vivent dans un monde où le réel est mis à nu mais de façon cachée ou justement très explicite, voir choquante.

L'art mène à la réflexion et c'est d'ailleurs ce que Madame Guérisse nous rétorquait lorsqu'on restait perplexe devant une oeuvre: "Réflechis!". Dans ma tête, je m'obligeais à aller plus loin que l'attitude que je d'adoptais généralement devant une oeuvre. Je cherchais "l'âme" de l'artiste, tout l'effort et l'émotion qu'il avait mis dans l'oeuvre.

C'est grâce à cette technique que j'ai réussi à apprécier des oeuvres. Je sentais le message que l'artiste voulait faire passer. C'est ainsi que, petit à petit, Madame Guérisse, nous a servi de guide durant ce "pellerinage artistique". Nous avons découvert des personnalités assez spéciales, telles que John Cage, Jacques Lizene, Wim Delvoye, etc.

Pour finir, je voudrais remercier notre classe d'arts d'ex et Madame Guérisse pour cette bonne année et cet epanouissement collectif que nous avons vécus ensemble.

mercredi 11 juin 2014

1Min pour une image Javier Pérez ( simon chloé 6B) EXAMEN de juin




Une minute sur Ai Weiwei (Axelle Servais et Valentine Kauffman)


Billet d’humeur : L’art contemporain, une autre vision sur monde. (Pauline Gillard, Juin 2014)

Je me souviens encore des réactions que j’ai eu durant les premiers cours où nous avons été confrontés à l’art contemporain : « Mais c’est n’importe quoi ! » « ça ne sert à rien ! » ce n’est même pas beau » « quel est le but de faire un truc comme ça ?! ». J’étais en effet souvent choquée, ébahie et interloquée devant cet univers qui m’était inconnu.
Aujourd’hui face à une œuvre d’art contemporain, je n’aurai plus du tout la même réaction. En effet, je serai plutôt fascinée, intriguée, admirative et je chercherai à comprendre et à me poser des questions moins catégoriques avant de prononcer un jugement, qui était avant, bien trop précoce et irréfléchi.  
Avant d’aller à notre première exposition d’art contemporain qui fut celle de Mark Wendelski aux Brasseurs nous avons été parfaitement préparés à aborder cette nouvelle forme d’art beaucoup moins classique et conventionnelle. Je me rappelle avoir été choquée à maintes reprises par les œuvres que pouvaient produire certains artistes. Ceux qui m’ont le plus écœurée de prime abord sont les œuvres de Wim Delvoye, Pierro Manzoni et Jacques Lizène. Avoir abordé ces œuvres, et l’art contemporain en général, en classe me permet aujourd’hui d’avoir une réflexion et réaction différente de ce que j’aurai eu auparavant. Désormais, le sentiment qui prédomine est la fascination et l’envie d’en savoir plus, de comprendre et non plus l’incompréhension et le refus de cette forme d’art. Je ne me contente plus de ce que je vois mais j’essaie de pousser mon raisonnement beaucoup plus loin que ça en envisageant sous divers angles l’œuvre d’art contemporain. J’ai également vraiment envie de continuer cette démarche de réflexion et de découverte. C’est pour cela que j’ai pris, et que je continuerai, l’initiative d’aller seule, en dehors du groupe classe à la rencontre de l’art contemporain pour continuer à découvrir de nouvelles choses.
Lorsque nous abordons l’art contemporain pour la première fois, nous somme choqués, interloqués, parfois écœurés,  et nous n’avons pas envie d’en savoir plus car cet art dérange souvent. Mais on  prend vite goût à être choqué et bousculé et, fin d’année, j’ai encore envie de découvrir plus cet art.
Je me suis également rendue compte que mon jugement sur l’art était devenu moins catégorique et plus nuancé et que j’avais gagné en ouverture d’esprit. Je cherche désormais avant tout à comprendre, à trouver un sens et une interprétation à une œuvre avant de prononcé mon jugement sur celle-ci. J’ai appris à ne pas me contenter de ce que j’avais sous les yeux mais bien à aller plus loin.

Pour conclure, l’approche de l’art contemporain m’a énormément apporté aussi bien au niveau moral  que cognitif. Grâce à l’étude de ce courant, J’ai aussi l’impression que j’ai acquis plus de maturité et gagné en ouverture d’esprit. Pour moi cette année fut vraiment très enrichissante et je suis certaine que ma capacité de jugement et de perception des choses restera changée par l’art contemporain. 

Billet d'humeur sur une année de découverte de l'art contemporain (Marion Dantinne)



Marion Dantinne
6D
Billet d’humeur
Juin 2014


Tout au long de cette année, j’ai eu la chance, car oui c’est une chance, d’avoir pu étudier l’art contemporain. J’ai appris beaucoup, et je suis certaine que ces connaissances me serviront plus tard, dans la vie de tous les jours.
J’ai remarqué qu’avec peu on pouvait en dire beaucoup. L’art est aujourd’hui (et peut-être depuis toujours) une manière de dénoncer, de prouver, et d’introduire des pensées. Ce n’est pas simplement quelque chose de joli, de beau et là est l’erreur que beaucoup de novice font. L’art non-esthétique ne sert à rien. Cette pensée selon moi, est totalement fausse. Certes, l’esthétique à son importance, dans des œuvres de culture de masse, destinée à un public large. Mais l’art plus pointu, justement, au contraire est plus important au niveau du fond et non de la forme. Il pousse le spectateur à réfléchir, à se poser des questions. Il n’abruti pas en protégeant le lecteur dans sa zone de confort. Il bouscule et choque parfois.
J’avoue ne pas avoir compris tout de suite cette notion. Je trouvais parfois que l’art était une technique de marketing comme une autre. Qu’il suffisait d’une signature pour donner une valeur à un objet. Je prendrai alors l’exemple de la merde en boite de Manzoni. Une pièce inutile, mais qui a son poids d’or. Je me suis demandé quel genre de personne pouvait acheter une telle pièce, n’ayant aucune utilité.
J’ai compris une autre notion très importante. L’art est un investissement, une manière de se montrer. Certains achètent des voitures, des vêtements, des maisons et d’autres, des œuvres d’art. Ainsi, la connaissance de certaines pièces peut s’avérer utile, lorsque l’on sort de son cercle,  de sa zone de confort et qu’on rencontre des gens d’horizon différents.
L’art émancipe. Il aide l’homme à grandir. La culture de masse conforme l’homme en lui-même, le canalise et l’endoctrine. L’art est un des seuls médias à pousser l’humain à se découvrir, se libérer par le questionnement, la réflexion.
J’ai apprécié pouvoir m’en rendre compte. Je sais que j’ai le choix maintenant. Le choix du divertissement ou le choix de l’utile. Je ne dis pas que je ne regarderai plus jamais de production hollywoodienne, mais je sais, à l’heure d’aujourd’hui que l’art à une fin utile.
L’art est donc pour l’homme le moyen de mieux percevoir son monde, de mieux l’appréhender ; mais aussi, selon Schopenhauer, de mieux le créer.

Marion Dantinne