mardi 28 janvier 2014

Billet d’humeur : Fabian Rouwette à l’Espace Flux. (Noël 2013) Pauline Gillard


 
Billet d’humeur : Fabian Rouwette à l’Espace Flux. 
(Noël 2013)


Par Pauline Gillard



Dans le cadre de notre cours d’arts d’expression et durant notre deuxième visite à l’Espace Flux j’ai pu découvrir un artiste qui m’a beaucoup plu. Celui-ci est Fabian Rouwette et il est photographe spécialisé dans les prises de vue architecturales et de design intérieur.

J’ai été fascinée en regardant ses œuvres. En effet, une certaine douceur et fragilité s’en émane même si les choses représentées sont souvent dans un piteux état. Ces sensations sont dues au travail et à l’attention particulière portée aux couleurs. Celles-ci sont souvent froides avec une dominance de bleu ainsi que de blanc. Ces couleurs donnent également une certaine rigidité au sujet.
Les « sujets » des photographies de Fabian Rouwette sont souvent des bâtiments désaffectés et en piteux état, en proie à la dégradation naturelle. On peut y voir les murs nus et décrépits d’une ancienne caserne militaire, une maison autrefois luxueuse tombée en ruines, un mur dont le papier-peint s’effrite de plus en plus a cause des épreuves du temps,… On peut remarquer qu’il n’y a également aucune présence humaine dans  tous ces lieux, mis à part celle du photographe au moment de la photo.
L’artiste suit un des codes académiques en respectant les horizontales et les verticales dans chaque photo. Cela donne un coté assez froid et rigide aux œuvre mais cette sensation est contrebalancée grâce aux couleurs qui nous font ressentir un sentiment de sécurité et de douceur.

Pour conclure je dirai que selon moi les photos, très réussies et fascinantes, de Fabian Rouwette sont le fruit d’un subtile mélange entre rigidité/froideur et douceur.

Billet d’humeur: Quand créée-t-on une œuvre d’art?



Le 17 octobre nous avons visité l’espace Flux, Monsieur Lino nous a proposé des poires de son jardin. Nous les avons mangé et jeté les trognons dans le plat. Valentine avait mangé une pomme rouge et avait également jeté sont trognon le plat. Quelques instants après Louis et moi avons remarqué cette scène qui nous a fait rire. Cette contraste, nous inspirait et nous avons lâché quelques idées de titres pour cette “œuvre d’art” telles que “racisme”, “intrus”, etc. C’est à ce moment que Louis a demandé à Mme Guérisse pourquoi ceci n’était pas une œuvre. Nous avons tous commencé à réfléchir et avons conclût plusieurs choses.




Premièrement, une œuvre doit être créée par un artiste. Louis n’est bien évidemment pas (encore) reconnu comme un artiste. 




Deuxièmement, il faut que l’œuvre soit réalisée dans un contexte artistique, ce qui est le cas ici car nous étions en plein dans l’exposition “Pause à quatre sons” à l’Espace Flux.




Ensuite, l’œuvre en tant que telle doit être reconnue par une institution ou des pairs. Ici, ça aurait pu être possible si Lino aurait présenté ce plat de pommes dans une exposition ou autre milieu artistique, mais ça n’a pas été le cas. Il y a bien sûr beaucoup d’autres facteurs qui influencent l’acceptation d’une œuvre sur le marché de l’art mas celles-ci sont les trois principales.




Pour conclure, on pourrait définir approximativement le terme “œuvre d’art” en tant que prestation d’un artiste reconnu par des pairs, produite dans un milieu à caractère artistique.




 
Keifens Eva