dimanche 3 novembre 2013

Montée infinie (fiche)

Anaëlle Mémurlin, 6D

Michel de Broin, Révolutions



Titre: Révolutions
Artiste: Michel de Broin
Année de création: 2003
Matériaux: Aluminium
Taille: 500 x 500 x 850 cm
Collection de la Ville de Montréal, Parc Maisonneuve-Cartier
Lien: http://micheldebroin.org/fr/revolutions

Biographie de l'artiste: 
Depuis près d’une vingtaine d’années, Michel de Broin approfondit une pratique transdisciplinaire en développant un vocabulaire visuel en constante expansion. Pièce par pièce, les objets qu’il met en jeu sont universellement reconnaissables bien que leur comportement déjoue les fonctions et usages que l’on tient pour acquis. Les préoccupations inhérentes à sa démarche exercent une grande fascination du fait que l’artiste réussit à établir des relations inédites en produisant des mises en scène déroutantes et des ruses fines qui nourrissent un questionnement constant. Les objets remodelés qu’il nous propose laissent entrevoir des mondes de possibilités concrètes.
Michel de Broin s’est taillé une réputation internationale grâce à ses projets de grandes envergures tel que Possibilities (Mississauga, 2012), Interlace (Changwong, 2012),  Majestic (Nouvelle-Orléans, 2011), Revolution (Rennes, 2010),  La maîtresse de la Tour Eiffel (Paris, 2009), Overflow (Nuit Blanche, Toronto, 2008),  Encerclement (Scape Biennale, à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, 2006), Shared Propulsion Car (Exit Art, New York, 2005 / Mercer Union, 2007) et Révolutions (Collection de la Ville de Montréal, Parc Maisonneuve-Cartier, 2003).  
De Broin a monté plusieurs expositions individuelles, nommément, Disruption from Within à Plug, Institute of Contemporary Art à Winnipeg ; Énergie Réciproque, au Musée d’art contemporain Val-de-Marne en France; Machinations au Musée national des beaux-arts du Québec à Québec; Reverse Entropy au Künstlerhaus Bethanien à Berlin; Épater la Galerie à la Villa Merkel à Esslingen en Allemagne.
 Il a aussi fait partie de nombreuses expositions de groupe dont Beyond the Crisis, The 6th Curitiba Biennial au Brésil; Car Fetish. I drive, therefore I am, au Museum Tinguely à Basel,  en Suisse; Acclimatation au Centre d’art Villa Arson à Nice en France; Untethered, Eyebeam à New York; De-con-struction, au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa; Canada Dreaming, Kunstverein Wolfsburg en Allemagne; Damage Control au Musée canadien d’art contemporain à Toronto; Au courant au Center for Curatorial Studies à Annandale-on-Hudson dans l’état de New York.


En 2007, il a reçu le prix Sobey Art.  Il a aussi reçu des bourses de la Harpo Foundation à Los Angeles et de la Krasner-Pollock Foundation à New York.  De plus, il a remporté le premier prix lors de la compétition artistique Marie-Elisabeth-Lüders-Haus, conçue par l’architecte Stephen Braunfels.  L’oeuvre, large de 20 mètres, sera installée à proximité du Reichstag à Berlin.    

Ses oeuvres font partie de plusieurs collections privées et publiques en France, en Allemagne, en Corée, aux États-Unis et au Canada.

Il est représenté par la Galerie Division à Montréal.
Michel de Broin vit et travaille à Montréal, au Canada.

Description de l'oeuvre:
Cette œuvre est entièrement faite d'aluminium. Elle représente un escalier qui se tord en un espèce de huit. 
Cette sculpture s’inspire de l’escalier extérieur courbe qui marque l’identité montréalaise. En formant un nœud, l’escalier déconstruit la symbolique de l’ascension verticale qui lui est normalement associée. Ici, l’escalier permet d’entrer dans un cycle infini de révolutions, où ce qui monte redescend au rythme des transformations.

Avis personnel: 
J'aime beaucoup cette œuvre. Je trouve que la manière dont de Broin change notre conception de l'escalier est fort intéressante. Ca me fait également penser à l'escalier de Penrose qui fut repris en 1960 par l'artiste M. C. Escher dans une de ses œuvres, Montée et Descente, dans laquelle l'escalier est intégré au toit d'un monastère dont les moines font pénitence en le gravissant et en le descendant sans fin. De Broin a lui aussi transformé cet escalier (d'une tout autre manière) pour que sa montée et sa descente se fasse également infiniment. 

Je trouve qu'en plus de sa dimension symbolique, cette œuvre est également très esthétique par ses courbes et sa forme faisant penser au signe de l'infini en trois dimensions. 

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