samedi 30 mai 2009

Visite galerie Anvers: Ellen Augustynen présenté par Odile


"L’attente"

Tout d’abord, la galerie Dagmar De Pooter est une galerie White Box. En effet, tous les murs sont peint en blanc, il n’y a pas de chauffage et les lumière sont de simples néons. Ensuite, nous pouvons constater qu’il y avait deux expositions différentes pour deux artistes différents, l’un étant au sous-sol, et l’autre (Ellen Augustynen) au rez de chaussée.

En ce qui concerne l’oeuvre d’Ellen Augustynen, L’attente, elle est composée d’une série de photos noirs et blancs. Je peux constater que ces photos, ne sont pas toutes de la même grandeur.

Pour comprend cette série de photos représentant des fin de jambes et les pieds en action de marche, il faut s’être documenter sur la vie et les expériences de l'artiste. "L'attente est une oeuvre très personnelle et n’est donc pas facile à interpréter ni à analyser, si l’on ne sait pas que l’artiste à eu quelque problème avec ses jambes et qu’elle porte désormais une prothèse. A partir du moment où l’on connait ses détails, on voit l’oeuvre différemment.

Lorsque je suis arrivée dans cette galerie, la série de photographies ne m’a pas sautée au yeux. En effet, je trouve que la disposition n’etait pas très réussie car je n’ai pas réalisé au premier coup d’oeil que tout le rez de chaussé était lié. Toutefois après quelques explications sur l’oeuvre, je me suis rendue compte de sa complexité et des émotions transmise à travers elle.


>Odile Dion, Dagmar De Pooter

jeudi 28 mai 2009

Visite galerie Anvers: oeuvre sans titre présenté par Alix


Une piqûre locasse


J'ai découvert cette œuvre lors d'une visite d'une galerie, à Anvers. Sur cette sculpture, on remarque un clin d'oeil au cubisme de Picasso : sur la même surface de visage, on voit le nez, la bouche et les yeux de face et de profil. Des mots sortent de sa bouche d'une femme en vagues, suspendus dans les airs. On remarque aussi dans sa nuque, une seringue plantée. Interpellant !


Je suis restée perplexe face à cette œuvre. Tout de suite, je me suis ensuite posée toutes sortes de questions : Pourquoi un buste qui crache des mots ? Pourquoi une seringue plantée dans la nuque ? Pourquoi une femme ''masculinisée'' ? Tant de pourquoi. Pas de réponse. Alors j'en suis venue à me laisser aller dans mon imagination : la seringue pourrait contenir de l'anesthésiant et les mots qui s'échappent seraient les derniers du buste. Ou encore ce serait une drogue qu'on lui injecte afin de le faire parler, ou bien il délire après l'injection de cette drogue. D'un autre côté, la seringue tient en l'air, toute seule. Étrange...


Dans tous les cas, j'ai l'impression que l'artiste a fait ce geste exprès pour que nous pouvons nous imaginer ce que bon nous semble. En fin, pourquoi seulement un buste ? Je pense qu'avec un corps complet, cette œuvre n'aurait pas du tout donné le même aspect car, elle serait plus lourde et moins interpellante. Avec tout le corps, les détails, comme la seringue, passeraient plus inaperçus, laissant très certainement un message bien précis aux oubliettes.


Alix Sépulchre



Billet: impressions générales sur l'art contemporain par Julie

Difficile de rentrer dans le domaine de l’art contemporain. La première fois que je me suis retrouvée devant une œuvre moderne, je suis restée sans voix et je me suis simplement demandé « A quoi ça sert ? ». J’ai appris que l’art moderne servait à émettre une réflexion sur un thème spécifique, à faire une critique positive ou négative à propos d’un sujet particulier. C’est alors qu’une autre question m’est venue à l’idée « Comment faire pour décoder ce que l’artiste a voulu nous faire passer ? » et voici ma réponse « Il faut un peu de théorie, de la tolérance, beaucoup de patience et enfin de l’imagination…»


Julie Tuzzolino

Visite galerie Flux: Nathalie Guilmot présenté par Thibaud


La couture, un art?

Ce vendredi 15 mai, je me suis rendu à la galerie du Flux. J’ai pu y visionner une exposition entièrement consacrée à une artiste belge dénommée Nathalie Guilmot.
Dans la galerie, plusieurs types d'eouvres: des dessins et des sculptures. Pour la plupart, les formes sont très arrondies et ne représentent rien au premier abord. Il faut observer avec beaucoup d’attention le travail de l’artiste pour tenter d’en découvrir l’interprétation. Mais quand bien même on s’y attarde, cela reste cependant très complexe de pouvoir cerner le travail de celle-ci.
Une partie de ses œuvres sont réalisées à l’aide de fils à broder de couleurs différentes, ce qui est, pour ma part, assez étrange et rare. Ces travaux de couture sont suspendus au mur, et cela également à l’aide de fils à broder et d’une épingle. La manière dont ces œuvres sont suspendues nous donne une impression de légèreté, contrairement à d’autres œuvres posées sur des socles, qui ont l’air beaucoup plus massives et lourdes. Il y a donc une volonté d’opposition transposée dans la disposition des œuvres.
A l’étage, une œuvre a particulièrement retenu mon attention. Celle-ci m’a semblée fort différente: contrairement au reste du travail, elle ne m’a pas paru légère et cela tant par son aspect volumineux que par la manière dont elle a été réalisée : en terre cuite. Cette œuvre a été placée face à un miroir. Pour moi, cela représente notre propre reflet dans la vie quotidienne ; essayer de montrer son côté fort à tout le monde et garder nos faiblesses enfuies en nous.
En conclusion, ces œuvres sont vraiment belles, réalisées à l’aide de matières peu communes et elles sont également fort variées. De plus, l’artiste nous pousse à nous questionner sur ses œuvres pour essayer d’en comprendre le sens. Après avoir visité cette galerie, une chose que l’on ne peut pas nier est que cette artiste est une bonne couturière!

Thibaud Salmon, Flux

visite collective Flux : Yves Piedboeuf présenté par Marie


Pouvoir participer à l'art contemporain


Nous sommes allés visiter une exposition d’Yves Piedboeuf à l’espace Flux. J’ai été étonnée d’apprendre qu’une galerie d’art peut se situer dans une maison d’habitation. J’ai donc pu comprendre que ce qui fait que l’œuvre est art n’est pas vraiment l’endroit mais plutôt l’œil du spectateur. L’art contemporain peut survivre partout si on sait l’imposer et dire voila, ça c’est de l’art. C’est l’œil qui fait l’art, ce n’est pas la galerie.

Ce qui m’a plu est de pouvoir avoir plusieurs visions de la même toile comme par exemple, voir d’abord les troncs des arbres en rouge et puis en noir, pouvoir regarder la toile dans l’autre sens… Avec Yves Piedboeuf, nous ne sommes ni réellement dans le figuratif, ni dans l’abstrait et il arrive à nous plonger dans un univers assez particulier.

Les peintures d’Yves PiedBoeuf représentent des souvenirs d’atmosphères de ses voyages, il n’essaye pas de faire passer un message précis à travers ses peintures mais on peut tout de même découvrir le thème aborder. De plus, l’artiste réalise ses couleurs lui-même, ce qui nous renvoie au rapport à la nature. Notre regard traverse une forêt.

Ce que j’ai retenu de cette exposition, c’est que comme le disait l’artiste : «l’œuvre ne se suffit pas à elle-même, elle devient dynamique avec l’œil du spectateur ». L’art contemporain est remplie de surprises, il n’y a pas de règles de codes qui disent quoi faire. C’est l’artiste seul qui décide de son œuvre et d’un message. D'ailleurs, l’artiste prend le choix de ne pas choisir un sens définitif de vue à ses peintures. Le spectacteur est libre de la contempler dans n'importe quel sens.
Marie Van Hoorebeke, Flux


mardi 26 mai 2009

Visite du Flux: Nathalie Guilmot présenté par Julien


Nathalie Guilmot, un travail hors du commun!

Ce vendredi 15 Mai j'ai eu l'occasion de me rendre à l'espace Flux. Les œuvres de Nathalie Guilmot sont assez différentes les unes des autres. Il y a des petites sculptures, des sortes de coussins rembourrés et sculptés grâce à des fils, mais aussi de la couture sur carton de maquettes. Le travail de cette artiste est impressionnant, car il n'est pas facile a comprendre.

J'ai décidé de m'attarder sur deux sculptures en terre cuite faisant penser à des petits fauteuils: l'extérieur est de couleur kaki et le renfoncement, la partie assise du "fauteuil", est peint avec différentes couleurs ( rose, du rouge et du bleu). Ces sculptures sont placées devant un miroir. Chacune possède le sien. On peut ainsi distinguer l'arrière de la sculpture qui est de la même couleur que l'extérieur du "fauteuil". Ce qui est intéressant avec ces œuvres, c'est qu'elles changent selon la position que vous adoptez par rapport à elles, vous ne la verrez pas deux fois de la même manière, sauf si vous restez à la même place. Ce procédé permet au visiteur de participer, d'interagir avec l'oeuvre et de lui faire prendre conscience de la réalité qui l'entoure.

Malgré le fait que je ne sois pas assez qualifié pour critiquer et donner mon avis sur le travail de Nathalie Guilmot, je trouve que ce que j'ai vu était fort touchant. En effet, cela me donnait l'impression de faire partie en quelque sorte de l'œuvre: rien qu'avec la position que j'occupais je pouvais changer celle-ci.

Julien Penasse, Flux

jeudi 21 mai 2009

Visite Mukha : Jacques Lizène par Perrine


" Suivez le guide!"

Ce jeudi 26 mars 2009, nous sommes allés visiter le MuHKA sur une exposition de Jacques Lizène, "ce petit maître liégeois de la fin du 20ème siècle » comme il aime tant s’appeler, maître également de la médiocrité. J'ai décidé d'analyser une de ses vidéos nommée « Art comportemental déambulatoire ».

Si on n’analyse ces deux séquences, Jaques Lizène incarne quelqu’un. Tout comme le titre l’indique, c’est qu’il fait, c’est de l’art. Il joue sur son comportement, il déambule, car il ne reste pas statique, mais il est en mouvement. Il a le doigt tendu, comme pour nous montrer la direction qu’il faut prendre, car son doigt est tendu, mais il n’est pas tendu dans le sens qu’il ne prend pas, il le précède, il lui montre la voie à prendre.

Selon moi, je dirais que Jacques Lizène, dans cette œuvre, joue un rôle. Il essaie peut-être de nous montrer la bonne voie, comme utiliser les escalators dans un sens comme dans l’autre, et utiliser le passage pour piétons au lieu de traverser en plein milieu de la route comme certains pourraient le faire sans se préoccuper des voitures. Cela peut d’ailleurs faire penser à une autre de ses vidéos :"
Passage pour piétons (1983) "
Pour moi, cette vidéo serait donc un peu moraliste, mais utile, surtout la partie avec le passage pour piétons.

Perrine Thonon

Visite Mukha: Jacques Lizène présenté par Mélanie

L'art croule l'art


" Sculpture nulle, antiquité contemporaine (2008) avec projection vidéo d’art auto- publicitaire(1975) est un meuble baroque coupé en deux surmonté d'un miroir. Dessus, une bouteille de champagne renversée et un tiroir laissant s'échapper une télévision projettant une performance de Jacques Lizène. "Collectionneurs avertis il vous faut acquérir un Lizène d’art médiocre pour mettre en valeur, par opposition, vos mobilier de qualité et vos tableaux de maîtres ».


Lizène oppose le monde de la bourgeoisie avec sa panoplie de collectionneurs d'antiquité où tout est grandiose et spectaculaire, à celui de l'art contemporain. Il se moque de ce milieu qui contemple et s'extasie devant n'importe quoi. Ainsi, il détruit un meuble chic en abîmant l'acajou par du champagne renversé. Dès lors, le meuble perd de sa valeur, se fend et s'écroule en deux avec son miroir, car il est englouti par ce liquide qui ébranle ses valeurs. Et pour désublimer la vision du meuble, il le ridiculise en collant sur le miroir un portait génétique. Dans la sculpture génétique nous retrouvons encore cette opposition entre le fantastique et le sublime représenté par une figure orientale, en confondant le milieu et le visage de deux personnages. Jacques Lizène encore une fois atteint son but de désacraliser le système de l'art avec ses discours esthétiques et sa prétention en réalisant une œuvre prônant la nullité mais qui échappe à toutes critiques fondées sur le jugement.


Mélanie Appeldoorn, Mukha


mercredi 20 mai 2009

Visite de la galerie Geukens à Anvers: présenté par Mélanie


L'art, du coloriage d'enfant ?

Nous sommes rentrés dans la galerie Geukens & Devil . Après avoir traversé cette grande porte vitrée, nous pénétrons dans une White Box silencieuse. Très vite, en comparant les tableaux, j'ai pu remarquer qu'il y avait de fortes similitudes entre ceux-ci. D'abord, l'artiste travaille sur les mêmes tons sobres qui vont du noir au mauve. Ceux-ci font pensez fort aux couleurs du deuil et de la mort. Ensuite, l'artiste choisit de diviser sa toile en formes géométriques qu'il badigeonne ensuite de couleurs avec un léger débordement couleur. Enfin, il y a toujours des contrastes entre les couleurs sombres avec parfois, une touche de clarté.

Par ces débordements or de la toile, je pense que l'artiste a voulu en quelque sorte sortir de la toile et des codes établis. Cette manière de s'opposer au codes, je pense qu'il l'accentue par ses coups de pinceaux brutaux. Puis, j'ai l'impression que la manière de peindre et le choix des couleurs est aussi une stratégie pour qu'on ne classe pas trop vite l'artiste dans un mouvement telles ces formes géométriques qui nous ferait penser au cubisme.

Mélanie Appeldoorn, galerie Geukens&Devil

Visite des Brasseurs : Anne Denis présenté par Rebecca


Une exposition remplie de nature


Anne Denis ne vit pas au milieu de la nature mais c’est en faisant l’expérience de vie d’être au milieu de la végétation, qu’elle se construit des souvenirs, un monde à part entière pour nous présenter ses toiles aussi surprenante.

C'est donc en quittant la ville et en se promenant qu’elle produit des tableaux remplis de couleurs. Elle recherche une sensation avec la nature, elle se redécouvre elle-même étant dans un environnement rempli d’air frais. Elle profite de ses sensations, ses émotions, sa pensée et qu’elle créée de nouvelles formes.

Anne Denis ne prévoit pas de faire des toiles, c’est au moment même qu’elle se laisse aller et que la couleurs se joint à son art. C’est de là que vient sa particularité, le dessin par les souvenirs, la sensation de nous plus se métriser. Aucune règle ne la limite à sa créativité. Elle appelle frontière mouvante le lien entre corps et conscience. Elle ne pense pas à faire alors que tout le monde prévoit de faire quelque chose. Son corps la guide dans son mouvement et de temps en temps sa conscience resurgit. Elle cite : « La peinture serait ce qui me permet d’avoir accès à la conscience inconsciente du corps, à l’expérience qu’il vit et qui le fait encore, et agir ».


Elle ne veut pas montrer le monde actif : ce que l’homme fabrique, ce que les artistes contemporains nous présentent, elle se distingue de l’art contemporain. D’habitude un artiste se fond dans un genre d’art, mais elle, ça ne l’intéresse pas. Elle veut juste nous expliquer que pour elle , la peinture est une sorte de moyen d’exploration, de recherche d’elle-même. Mais restera-t-elle longtemps loin de l’art contemporain ?


Rebecca Breekpot, Brasseurs

Visite d'une galerie à Anvers: Huub Van Der Loo présenté par Perrine


La nature nous réserve de drôles de tours


J’ai choisi d’analyser une œuvre de Huub Van Der Loo, exposée à la galerie Van Der Mieden, à Anvers. L'œuvre, nommée « Olieverf en bijenwas op linnen » signifie en français « Huile sur toile et cire d'abeille ».. On peut y voir des lignes droites partant dans tous les sens. Il y en a des blanches, des noires, des brunes, en différents tons. Certaines semblent même être blanches et brunes. Le fond de la peinture est vert. A certains endroits, on remarque les coups de peinture de l’artiste. Cette œuvre serait plutôt portée sur la nature représentant des arbres poussant sur un fond vert, l’herbe par beau temps. Les lignes de différentes couleursqpartent vraiment dans tous les sens, on ne peut leurs donner un sens certaines étant parallèles et d'autres non On peut distinguer même à certains endroits les coups de pinceau de l'artiste.
Cette oeuvre serait plus portée sur la nature. Selon moi, il s'agirait d'arbres poussant dans une atmosphère verte représentant alors l'herbe par beau temps (printemps). Ainsi, l'artiste ne représente rien de concret, il laisse l'imagination du public vagabonder. Huub Van der Loo nous laisse donc une liberté devant son eouvre; à nous d'y penser.

J'ai tout de suite été prise par cette peinture. C'est sans doute le fait qu'il n'y ait pas de sens qui m'a le plus interpellé: sans doute cela est- il fait exprès? in n'y a peut-être pas un sens défini. La nature est parfois mystérieuse, il peut être normal d'en faire un jeu ner respectant aucun sens défini...

Perrine Thonon

Visite du Mukha: J-M Gheerardjin par Renaud


Pourquoi des mouches ?

Au Mukha, à l’étage consacré à Jacques Lizène, est exposée une œuvre de Jean-Marie Gheerardjin. Celle-ci est nommée « Le bombardier » et a été réalisée en 1987.

D’une part, une photo en noir et blanc de la queue d’un bombardier de type B-17 Flying Fortress américain de la seconde guerre mondiale endommagé. Un homme, inconnu, s’appuie sur la tôle déchiquetée de l’appareil. D’autre part, un avion qui semble être un bombardier B-25 Mitchell américain de la seconde guerre mondiale également, recouvert de mouches. L’avion semble en mouvement, prêt à fondre sur sa proie.

Il y a diverses oppositions frappantes : mouvement donné à l’appareil en vol, immobilité du B-17 écrasé ; vitalité du B-25 et immobilité, rigidité des cadavres de mouches ; enfin, être humain vivant debout devant la queue d’ avion détruit, mort symbole de destruction.un

"Mais pourquoi des mouches ? ». Celles ont on plusieurs significations comme: la mort, la quantité, la ressemblance, l’agacement et les excréments.
Par cette hécatombe de mouches, l'artiste nous représente les hécatombes humaines de la seconde guerre mondiale. Les mouches représentent ces aviateurs vrombissant par milliers dans le ciel, toujours présents, harcelant, semant la mort, vivant de cette mort ; mais aussi leurs victimes, ces milliers d’êtres humains, minuscules et indissociables vus du ciel, immobiles à jamais, balayés par les bombes comme de vulgaires parasites.

L’œuvre et ses thèmes principaux sont donc très chaotiques. Jean-Marie Gheerardjin pourrait être considéré comme un dictateur, peu soucieux des vies qu’il prend au nom d’un projet, d’une réalisation. Peut-être est-ce là, la comparaison qu’il veut faire naître dans notre esprit. Il veut nous faire comprendre qu’il est aussi absurde de tuer des milliers de mouches pour une œuvre d’art que de massacrer des millions de gens pour une idéologie.

Avec un peu de réflexion, on remarque que l’œuvre peut avoir des milliers de sens . I.Ainsi, l’œuvre nous montre que l’art s’interprète de manière très personnelle et subjective, chacun apportant son bagage culturel dans son interprétation. Cela nous permet ainsi de développer notre méthode de réflexion et notre jugement critique.

Renaud Schils

Visite Mukha: Guillaume Bijl présenté par Maxime

La domination du divertissement

L’œuvre que j’ai choisie est un travail de Guillaume Bijl intitulée « T.V-Quiz Dehor,1993 ». exposée au Mukha L’artiste a voulu reconstituer un plateau télé comme on en voit des dizaines chaque jour sur toutes les chaînes télévisées. Par ce montage,
l’artiste nous montre toute l’ampleur qu’a pris ce genre d’émission sur la société

Nous pouvons faire un lien avec la société de masse représentée dans ces jeux télévisés qui ne sont là que pour faire de l’audience et rapporter de l’argent aux directeurs des grandes chaînes. La population est plongée dans ce genre d’émissions qui divertissent, mais qui suscite pas la réflexion La télé veut vendre du plaisir et du rêve aux gens car aujourd’hui, l’homme moderne ne recherche que le bonheur absolu en passant y accéder par l’argent. Un parallèle avec Lizène est également possible. Lizène fait une critique du monde de l’art en affirmant que l’on peut faire acheter n’importe quoi à des collectionneurs. Ici, la télé montre des stupidités, car les gens regardent n’importe quoi et veulent juste se détendre devant un programme qui ne leur demande aucun effort intellectuel.

La population entière est touchée par cette télévision de consommation. Le type d’émission qu’incarne ce plateau correspond la plus part du temps à des émissions basée sur l’argent et des prix à remporter. Cela est évidemment très vendeur auprès du téléspectateur qui ne rêve que d’une chose : être à la place des candidats. Cela va créer une espèce de dépendance chez le consommateur. L’objectif est atteint : homogénéiser l’individu et créer des désirs semblables chez tout le monde afin que la plus grande majorité soit dépendante de ces divertissements.

Maxime Tombeur


mardi 19 mai 2009

Nous avons rencontré Mark Verstockt


Definition de l'art par quelques mots :

Après une rencontre de l'artiste flamand Mark Verstock le jeudi 14 mai 2009, les élèves ont voulu donner à partir de quelques mots leurs impressions sur l'art après ces deux années d'initiation à l'art contemporain :

L'art est : une remise en question - abstrait - libre - réfléchi - n'importe quoi - universelle - -compliqué - hermétique - non représentatif - réflexion sur notre monde -

L'art n'est pas : décoratif - fixe - enfermé dans des règles - simple (facile) - cloisonné - nécessairement beau - accessible à tout le monde - un objet - définissable -

Visite personnelle : Madmusée de Mélanie

L'art ça ne décore pas ! Non, ça choque !

L'exposition "In-Out"au Madmusée nous propose une exposition regroupant plus de 1400 œuvres de tous types, réalisées par des artistes provenant de continents différents du 12 septembre au 9 novembre. Ces œuvres font partie de l'art hors-norme (outsider) et sont devenues une attraction un peu un effet de mode dans l'art contemporain (in). D'où le choix du nom "In-Out" pour cette exposition constituée, pour la plupart, d'œuvres d'handicapés mentaux travaillant pour le Créham et venant de collections diverses.
C'est avec surprise que nous verrons des œuvres d'artistes connues comme Dürer et Carrel Appel côtoyer de moins célèbres. Mais, il est curieux de remarquer que l'idéologie qui s'en dégage est toute aussi interpellante, voir même repoussante ! Chaque artistes aux techniques diverses (peinture, encre de Chine, terre Glaize,..) ont leurs points de vue à afficher qui peut aller du simple bonheur de vivre à la mélancolie, le mal-être parfois sexuel ou via la représentation d'un événement cruel.
Après avoir parcouru cette exposition, la première impression qui nous vient à l'esprit est sans doute de constater que malgré les capacités intellectuelles réduites de certains artistes, la vérité devant chaque œuvres n'en est pas moins altérée.
In out nous offre la possibilité de nous ouvrir à cet art brut. Elle nous permet de nous ôter de tous préjugés absurdes comme "Ca c'est de l'art" en nous ouvrant vers de nouveaux aspects. En effet, l'art n'est plus dès lors obligé de passer par un côté esthétique et décoratif pour impressionner, mais qu'il peut être un instrument d'expression et de réflexion afin d'imposer sa vision du monde.
Il est toutefois recommandé de se munir d'un bagage assez conséquent pour appréhender dans son entièreté cette forme d'expression assez riche!

Mélanie Appeldoorn

Visite collective : Le Muhka de Julien

Sirotez mon océan!

Ce jeudi 26 mars nous sommes allés au musée d'art contemporain d'Anvers, le Museum van Hedendaagse Kunst Antwerpen, le MuHKA. Cette visite s'est effectuée dans le cadre du cours d'art d'expression du collège Sainte Véronique.

J'ai décidé d'orienter mon travail vers l'oeuvre de Pipilotti Rist, Sip my ocean (Sirotez mon océan). Cette installation est composé de deux projecteurs et d'un haut parleur. Un des projecteurs projette sur un mur droit et l'autre sur le mur gauche, car les deux murs se rejoignent. Les images aussi se rejoignent, comme s'il y avait un miroir au milieu. La musique diffusée par le haut parleur est Wicked Game, c'est une reprise. L'originale est chantée par Chris Isaak. Cette chanson parle d'amour et de certaines douleurs que l'on peut éprouver à cause de ce dernier. Les images représentées sur les différents murs sont différentes, mais elles ont un rapport commun, l'eau. Les images montrent des personnes dans l'eau et des images sous marines.

L'impression que j'ai eue en voyant cette oeuvre est une impression de bien être important, la chanson est très agréable à écouter et les images sont aussi très belles. De plus, je me suis senti fort petit comparé à la grandeur des images projetées. C'est très impressionnant. Je ne connaissais pas d'oeuvre telle que celle la, et je suis très heureux de l'avoir découverte. Cela me donne l'envie de conserver notre nature, nos oceans. J'ai, aussi, très vite éprouver l'envie de partager ce que j'ai vus à mes camarades, je n'en revenais pas d'avoir ressenti une pareille émotion devant une installation pareille.

Allez-voir sur YouTube...

Julien Penasse

Visite collective : Nadja Vilenne de Julien

Nous sommes allés à la galerie Nadja Vilenne. Lorsque l'on à poussé la porte nous somme arrivés devant une pièce vidéo de Anne Daems. C'est une photographe qui décide de travailler sur une perception du quoitidien. Elle nous montre sous forme d'images volées des gens dans leur vie de tous les jours. Elle préfère cadrer son image sur les détails. On observe avant tout des gros plans. L'installation nous montre 6 moniteurs vidéo installés sur un socle. On peut les comparer à des sculptures. Ces 6 moniteurs occupent l'espace de sorte à ce que l'on puisse en voir un et en voir un autre du coin de l'oeil, comme si on se baladait dans l'image. Une des séquences vidéo nous montre le jardin de son père, un fan du Japon. On peut également observer une cérémonie du thé japonaise.

Dans un autre coin de la pièce, un projecteur nous montre des diapositives de grosses voitures, des 4x4 et des voitures de sports. De plus, on observe des couples. Ce dispositif nous montre des images volées à Miami, elles nous donnent un résumé du style de vie de cette ville. Cette pièce est toujours de Anne Daems.

Lorsque nous sommes montés à l'étage, nous avons pu observer 80 panneaux contenant 8 photos différentes. C'est une pièce ancienne de Jacques Charlier. Cette pièce date des années 80.
Les photos représentent des personnalités connues dans le monde de l'art qui assistent à des vernissages. Les endroits changent, le public aussi, mais certaines personnes sont présentent dans plusieurs vernissages différents. Un des vernissages est celui d'une exposition de On Kawara. Cette oeuvre est une oeuvre sociologique et conceptuelle, Jacques Charlier étudie le public. Il ne photographie pas lui même son public, mais l'idée vient de lui. Lors du vernissage de l'exposition où cette pièce à été affichée, des photographes sont intervenus et les photos du vernissage sont maintenant incluse dans la série de panneaux.

J'ai beaucoup apprécié l'oeuvre de Jacques Charlier, c'est un procédé remarque qu'il met en oeuvre. On peut parler de mise en abîme.

Dans l'autre salle à l'étage des petits dessins de Jacques Charlier étaient affichés. Jean Michel ne nous les a pas expliqués. Cependant, ces dessins étaient affichés en formant une bd.

Nous sommes redescendus et sommes allés dans une autre salle. Kenneth Mroczek nous montrait là des objets disposés un peu partout dans la salle pour tenter de lui donner une harmonie. Des croquis étaient aussi exposés. Ces croquis montraient des cabanes et des pièces où l'architecture et la nature se rencontraient, cela m'a rappelé l'art nouveau, mais remis aux goûts du jour. Kenneth Mroczek utilise des objets qu'il trouve sur des brocantes, il les disposent comme cela lui plaît. On peut percevoir un retour au rustique qui nous plaisait tant il y a peu de temps.

Julien Penasse

Faire des liens par Alix, Marie, Aline et Julie

Nous avons été voir l’exposition d’Yves Piedbœuf à l’espace Flux.
Premièrement, nous savons que dans l’art, il y a énormément de concepts et d’idées, mais dans cette exposition, il n’y en a pas. « L’image n’est pas réductible au concept ». Etrange et contradictoire. De plus, il n’y a pas de message caché à proprement dit. L’artiste met plutôt dans ses peintures un message personnel. Le travail de l’artiste est le plus spontané que possible nous permettant ainsi d’avoir une expérience sensible très personnelle étant donné que Piedbœuf joue sur l’émotion, et un contact avec la nature, car il faut savoir que le thème de l’exposition est la forêt.
L’interprétation est donc libre, tous les tableaux sont en noir et dans les tons de rouge. On pourrait voir soit des arbres rouges, soit des arbres noirs. En partant de couleurs, Yves Piedbœuf les fait lui-même avec des pigments naturels (on constate ici un rapport avec le thème – nature, forêt et pigments naturels). Cela nous rappelle alors Klein, qui créait aussi sa propre couleur sauf que, lui, accordait plus d’importance à la couleur finie qu’à la matière.En contre exemple, prenons l’exposition « Business is still business » : l’interprétation n’est pas libre et ce que nous voyons est plus figuratif, sans oublier le message que l’œuvre contient; le travail. Par exemple, avec l’œuvre de Barry Mc Gee, « l’homme couché », le message est très clair: la société, ses attentes et ses désirs écrasent l’homme au point qu’il ne parvient plus à faire les gestes les plus simples, comme se relever.

Pour en revenir à l’interprétation libre, le sens des tableaux n’était pas prévu: on pouvait les placer comme on le préférait. Tout comme la taille qui diverge (petit: intimité, grand: englobant).Par exemple, avec le plus petit cadre, l’artiste s’est plus focaliser sur l’arbre lui-même, ce qui entraine une confusion entre le réel et l’abstrait. Quant aux grandes toiles, on va préférer les regarder de loin pour tenter de mieux comprendre ce que le tableau pourrait nous apporter, on en vient alors, avec cette phrase, à la disposition des œuvres. « Les espaces blancs permettent d’imaginer ce qu’il y pourrait avoir ». Donc même les plus petits détails et ce qu’on pourrait penser anodin est pris en compte: si deux peintures sont plus espacées, ou plus rapprochées, l’interprétation peut changer du tout au tout. Ce que dit bien Didi-Huberman en disant qu’une image est inépuisable et qu’elle fait désormais partie de notre rapport à l’expérience. Et par inépuisable, on retrouve bien l’idée que l’on peut avoir diverses interprétations en fonctions de la taille, du sens…
Nous retiendrons donc de cette exposition que l’œil du spectateur fait beaucoup et comme l’a dit Piedbœuf: « l’œuvre de ne se suffit pas à elle-même, elle devient dynamique avec l’œil du spectateur ». Nous pouvons avoir une expérience sensible d’autant plus facilement étant donné qu’il n’y a pas de message bien précis. Nous nous laissons donc entrer dans la peinture, laissant ainsi nos interprétations vagabonder à notre guise. Sans oublier, que la taille, le sens et les couleurs nous aident à en avoir plusieurs.

Bouhon Aline
Alix Sepulchre

Marie Vanhoorebeke

Visite collective : Les Brasseurs, Anne Denis et Jean-Paul Brohé de Alix

La passion pour la nature...

Avec la classe, nous nous sommes rendus aux Brasseurs. Là, Anne Denis, ex-photographe reconvertie dans la peinture, préférant faire ses mélanges de couleurs à l'aide de ses pinceaux et de ses chiffons plutôt que de devoir modifier les tons sur photoshop. Cette artiste peint exclusivement sur toile, avec de la peinture acrylique, la plus facile. Lorsqu'elle peint, la toile tourne, laissant des trainées en tous sens. De plus, elle ne met pas de cadre, mais, dit-elle, « j'aurais pu, ou l'acheteur pourra s'il le désire ». Sans oublier qu'elle ne fait aucun croquis: elle regarde, elle rentre chez elle pour peindre, elle stoppe pour re-regarder, puis retourne peindre.
C'est une artiste inconditionnelle de la nature qui a la ville en horreur. Elle fait beaucoup de marche et observe énormément l'environnement qui l'entoure : montagnes, rivières, forêts... Le thème de son exposition était alors une évidence pour elle.
Dans ses peintures, elle utilise des tons assez neutres comme le vert, le noir, le rose ou encore le gris. Elle peint des paysages imaginaires, qu'elle invente après avoir observé la nature. C'est une réprésentation chaotique de la nature, mais ses tableaux sont pleins de vie étant donné qu'elle exprime ce qu'elle vit, c'est-à-dire ses sensations et ses émotions face à la nature. On peut dire que c'est un dialogue entre l'artiste et son environnement fétiche, un rapport entre l'être humain et la nature.
En exposant, l'artiste pense et espère, que ces peintures peuvent nous apporter quelque chose et que son exposition peut lui apporter quelque chose.

Jean-Paul Brohé est le "coéquipier" de l'artiste. Aussi photographe, il entretient le même fétichisme pour la nature qu'Anne Denis. J-P Brohé comprend mieux les choses en posant un regard sur la nature. Par « choses », il entend les phénomènes naturels tels que les montagnes (comment ont-elles poussé du sol ?), les cours d'eau etc.
Pour lui, c'est une hygiène de vie qu'il a choisie : se rapprocher de la nature en marchant, en observant et en le prenant en photos; de magnifiques photos d'endroits si connus, mais qui, sur papier glacé, nous sont méconnaissables. On s'aperçoit que l'on passe à côté sans trop y faire attention. C'est pour cela qu'après avoir découvert ses clichés, l'envie nous prend de prendre son temps pour mieux découvrir cette magnifique nature qui nous entoure.
Concernant sa manière de faire, Jean-Paul Brohé utilise un argentique, ne se focalise pas sur la technique, mais préfère prendre la photo un peu comme un regard; l'objectif est son oeil.
Je tiens à préciser qu'il ne nous montre pas des photos de paysages, mais la réalité. Seules les couleurs sont un peu modifiées sur ordinateur par la suite.
Sans oublier qu'il possède des centaines et des centaines de ce genre de photographie, mais seule une petite dizaine nous est présentée.

Concernant Anne Denis, elle ne fait que peindre pour nous transmettre son grand plaisir de la nature, ne cherchant pas à faire du décoratif, mais, comme elle nous l'a dit, si l'acheteur veut l'exposer dans son salon, trouvant la peinture très belle, elle n'ira pas l'en empêcher.
Pour elle, son exposition ne vivra qu'aux Brasseurs, nul part ailleurs. Son objectif était de la rendre public, de plus dans son centre préféré, connaissant très bien les propriétaires.
Quant à Jean-Paul Brohé, il est le petit plus qui nous permet de mieux comprendre les peintures de son amie, étant donné qu'ils ont le même objectif : photographier, peindre la nature, sauf que chez lui, c'est réaliste, contrairement à Anne Denis. Ce petit accompagnement met en évidence les toiles, et je trouve ce choix des plus judicieux.

Alix Sepulchre

Pipilotti Rist, Sip my ocean


Sirotez mon océan.


Ce jeudi 26 mars nous sommes allés au musée d'art contemporain d'Anvers, le Museum van Hedendaagse Kunst Antwerpen (le MuHKA). Cette visite s'est effectuée dans le cadre du cours d'art d'expression du collège Sainte Véronique.


J'ai décidé d'orienter mon travail vers l'oeuvre de Pipilotti Rist, Sip my ocean (Sirotez mon océan). Cette installation est composé de deux projecteurs et d'un haut parleur. Un des projecteurs projette sur un mur droit et l'autre sur le mur gauche, car les deux murs se rejoignent. Les images aussi se rejoignent, comme s'il y avait un miroir au milieu. La musique diffusée par le haut parleur est Wicked Game, c'est une reprise. L'originale est chantée par Chris Isaak. Cette chanson parle d'amour et de certaines douleurs que l'on peut éprouver à cause de ce dernier. Les images représentées sur les différents murs sont différentes, mais elles ont un rapport commun, l'eau. Les images montrent des personnes dans l'eau et des images sous marines.


Pipilotti Rist est en réalité Elisabeth Charlotte Rist, elle est née en 1962 à Grabs en Suisse. Elle travaille beaucoup la vidéo ainsi que la photographie.


L'impression que j'ai eue en voyant cette oeuvre est une impression de bien être important, la chanson est très agréable à écouter et les images sont aussi très belles. De plus, je me suis senti fort petit comparé à la grandeur des images projetées. C'est très impressionnant. Je ne connaissais pas d'oeuvre telle que celle la, et je suis très heureux de l'avoir découverte. Cela me donne l'envie de conserver notre nature, nos oceans. J'ai, aussi, très vite éprouver l'envie de partager ce que j'ai vus à mes camarades, je n'en revenais pas d'avoir ressenti une pareille émotion devant une installation pareille.


Julien Penasse


Suchan Kinoshita

Sarchiè Elisa

Exposition de la galerie d’art contemporain de Nadja Vilenne.

« Déchets d’un jour, déchets de toujours ! »


Regardez avec votre imagination, apprenez un certain langage et une série de code.

Au terme de cet apprentissage, visiter la galerie d’art contemporain de Mme Nadja Vilenne et de son mari Jean-Michel Bodquin éveillera beaucoup votre curiosité et apportera un nouveau regard sur ce que l’on peut créer avec des objets destiné à la poubelle !

Ce couple partage, en plus de leur amour, leur passion pour l’art. Une exposition très particulière qui regroupe, entre autre, des sculptures de détritus. En effet, les déchets sont ce qui reste d’un épisode de la vie d’un être humain en vadrouille. Quand celui-ci est en perpétuel déplacement, on peut considérer que les déchets ont plus de familiarité avec le lieu qui fût, une fois, habité. Les déchets sont donc dans un certains sens plus authentiques. L’homme laisse sa trace dans des souvenirs et des déchets !

La première œuvre est un triplet de poubelles de Suchan Kinoshita. A première vue celles-ci semblent être 3 blocs de charbon… Un matériel qui fût, ne l’oublions pas, au début des années 50 le principal gagne-pain des émigrés. A l’intérieur de ces poubelles, il y a des déchets tout à fait inertes qui ont appartenu à une personne à un moment bien précis dans le temps et dans l’espace… Ces trois poubelles à reliques ne vont pas voyager en tant que déchet normaux car ils ne seront pas jeté, triés et recyclés. Ils vont voyager en tant qu’œuvre intouchable et presque inestimable !

D’un point de vue social et politique c’est une jolie caricature du monde actuel !

Les hommes, bien qu’ils soient tous semblables, réussissent à se diviser selon des gradations absurdes dans la société. Ils s’octroient des valeurs disproportionnées…

Ensuite, de Honoré d'O, l’œuvre la plus farfelue … Les canards dans l’espace, un véritable renversement des perceptions. Des objets artificiels, de grande surface pour représenter le squelette de 3 … (canards) qui sont censé vivre dans la nature … Est-ce une façon de dénoncer l’homme qui pollue la nature avec ses déplacements ?

De plus, la structure de l’œuvre compte sur un rouleau de papier toilette pour la maintenir.

Le papier toilette qui est LE déchet par excellence et est ici fondamental !

Ces canards semblent prendre leurs envols comme il est naturellement juste qu’ils migrent vers d’autres horizons … Mais aujourd’hui, avec le trafic qu’il y a, aussi bien sur terre que dans les airs, qui voyagent le plus : les hommes ou les canards ?

Christian PAVEL

ART numérique: Christian PAVEL,

http://users.skynet.be/virtuel.Space/

Au travers d'une réalisation de Christian PAVEL, j'ai pu m'ouvrir aux champs de l'art numérique. Cet art m'a semblé intriguant, attractif, original et très intéressant. Sa "web galerie", bien qu'inhabituelle, présente une multitude d'analogies avec l'art contemporain. Le web art est une fenêtre ouverte sur l'art contemporain. C'est au moyen d'une musique perçante que le spectateur est emporté et conduit vers les différentes œuvres de l'artiste. Ainsi, nous sommes plongés dans une atmosphère particulière, où Christian PAVEL nous montre le message.

Dirigeons nous tout d'abord vers les images et les œuvres artistique sur le site. On pouvait y trouver une femme sous différente angles avec plusieurs significations. Par exemple, une femme parfaite dans un univers ambigu, calme et épineux. L'artiste nous parle sur cette réalisation :" image de la beauté plastique d'une femme uniforme et sans valeur". Remarquons que l'artiste dénonce notre société actuelle d'hyperconsommation. Cela est une première caractéristique de 'art contemporain. Aussi, dans d'autres galeries on pouvait découvrir des images tels que: un tunnel d'âmes, ou encore "ville de l'eau: futur proche". Une ville anéantie par les inondations. Effectivement, le public est immergé dans des angoisses et préoccupations futurs de notre société.

Penchons nous ensuite sur les animations. Celles-ci sont assez pertinentes et frappantes. En premier lieu, nous pouvons observer une vidéo d'une enfant nous racontant la mort de sa mère, à cause de la guerre dans son village. Cette histoire nous rappelle l'enfance oubliée des enfants qui souffrent horriblement de cette situation conflictuelle dans le monde. D'autre part, on peut aussi interpréter les œuvres de l'artiste comme visionnaire certes, mais également comme des faits réels et actuels. Malgré que nous n'en discutions pas, ou bien que les médias évitent ces sujets atroces. Puis, un photo-montage sur l'évolution de l'homme nous remémorant notre origine. Cependant, on remarquera l'omniprésence d'angles et univers assez étranges nous portant vers certaines interrogations et analyses profondes. Personnellement, je l'ai interprété comme une mise à distance et une dénonciation des défauts, laideurs, superficialité et les aspects abominables de l'âme humaine.

Par ailleurs, persévérons vers la dernière rubrique du site, où il est possible de jouer à plusieurs jeux. C'est une variété de jeux plutôt "rétro" et simples. Poker, ping-pong, té tris et autres. Ceux-ci, ayant été modifiés, la manière de jouer est alors modifiée. Cela peut paraître énigmatique, néanmoins ça nous confronte à des idées et conceptions de l'artiste. On peut penser qu'il s'agit de montrer son opposition ou refus contre les effets de masse de société qui tendent à tout généraliser et universaliser. On peut également le percevoir comme une volonté de changement ou une liberté plus accentué dans notre monde. Par conséquent, le fait de le passer par un jeu démontrerait la subtilité et renfoncerait l'ironie du propos de l'artiste.

Finalement, concluons que l'art numérique nous fait voyager bien loin tout en exerçant notre esprit critique !

François

Jean-Marie Gheerardjin


Pourquoi des mouches ?

Ce jeudi 26 mars 2009, nous sommes allés visiter le Muhka, à Anvers dans le cadre du cours d’arts d’expression. A l’étage consacré à Jacques Lizène, est exposée une œuvre de Jean-Marie Gheerardjin. Celle-ci est nommée « Le bombardier » et a été réalisée en 1987.

L’œuvre se compose de plusieurs éléments. D’une part, une photo en noir et blanc de la queue d’un bombardier de type B-17 Flying Fortress américain de la seconde guerre mondiale. Celui ci est très endommagé, on suppose qu’il a été abattu et s’est écrasé. Un homme, inconnu, s’appuie sur la tôle déchiquetée de l’appareil. D’autre part, un avion qui semble être un bombardier B-25 Mitchell américain de la seconde guerre mondiale également. Sa structure est constituée de mouches mortes. L’avion semble en mouvement, prêt à fondre sur sa proie.

Il y a diverses oppositions frappantes : mouvement donné à l’appareil en vol, immobilité du B-17 écrasé ; vitalité du B-25 et immobilité, rigidité des cadavres de mouches ; enfin, être humain vivant debout devant la queue d’un avion détruit, mort symbole de destruction.

Je pense que l’on peut tirer plusieurs interprétations de cette œuvre. Il faut cependant répondre à la question : « pourquoi des mouches ? ». Les mouches symbolisent plusieurs aspects : la mort (les mouches naissent sur les cadavres, et ici, sont mortes), la quantité (il y a beaucoup de mouches), mais aussi la ressemblance, l’agacement ( par le bruit qu’elle font, le fait qu’elles nous collent sans cesse), et enfin les excréments (qui attirent les mouches).

C’est une hécatombe de mouches que l’artiste nous présente ici. Elle représente les hécatombes humaines, ici celles de la seconde guerre mondiale. Des milliers de gens sont morts durant les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale ; militaires comme civils. Les mouches représentent ces aviateurs vrombissant par milliers dans le ciel, toujours présents, harcelant, semant la mort, vivant de cette mort ; mais aussi leurs victimes, ces milliers d’êtres humains, minuscules et indissociables vus du ciel, immobiles à jamais, balayés par les bombes comme de vulgaires parasites.

L’œuvre et ses thèmes principaux sont donc très chaotiques. La mort, les hécatombes, la vie et ce qu’elle peut représenter pour certains sont aux premiers plans: On peut se demander ce que ressent l’artiste à faire vivre, grandir ses mouches pour les exterminer ensuite. Jean-Marie Gheerardjin pourrait être considéré comme un dictateur, peu soucieux des vies qu’il prend au nom d’un projet, d’une réalisation. Peut-être est-ce là, la comparaison qu’il veut faire naître dans notre esprit. Par la prise de conscience et la réflexion intellectuelle du spectateur, l’artiste veut peut-être nous faire comprendre qu’il est aussi absurde de tuer des milliers de mouches pour une œuvre d’art que de massacrer des millions de gens pour une idéologie.

J’ai trouvé cette œuvre très intéressante. Elle pourrait sembler facile au premier abord, les oppositions étant assez perceptibles. Néanmoins, un peu de réflexion nous montre que l’œuvre peut avoir des milliers de sens. Celui que je viens d’exprimer semblait pour moi le meilleur . Néanmoins, il est difficile d’interpréter la pensée qui a traversé l’artiste durant la création d’une telle œuvre : celle ci est très originale et ne manque pas de sens cachés.

L’œuvre nous montre que l’art s’interprète de manière très personnelle et subjective, chacun apportant son bagage culturel dans son interprétation. Elle nous permet ainsi de développer notre méthode de réflexion et notre jugement critique.

Schils renaud

mardi 12 mai 2009

Visite collective: galerie Nadja Vilenne par Julien

Les premiers pas dans la galerie Nadja Vilenne

Nous sommes allés à la galerie Nadja Vilenne Lorsque l'on à poussé la porte nous somme arrivés devant une pièce vidéo de Anne Daems. C'est une photographe qui décide de travailler sur une perception du quotidien. Elle nous montre sous forme d'images volées des gens dans leur vie de tous les jours. Elle préfère cadrer son image sur les détails. On observe avant tout des gros plans. L'installation nous montre 6 moniteurs vidéo installés sur un socle. On peut les comparer à des sculptures. Ces 6 moniteurs occupent l'espace de sorte à ce que l'on puisse en voir un et en voir un autre du coin de l'œil, comme si on se baladait dans l'image.


Lorsque nous sommes montés à l'étage, nous avons pu observer 80 panneaux contenant 8 photos différentes. C'est une pièce ancienne de Jacques Charlier datant des années 80.
Les photos représentent des personnalités connues dans le monde de l'art qui assistent à des vernissages notamment celui de Charlier.
. Cette oeuvre est une oeuvre sociologique et conceptuelle car, Jacques Charlier étudie le public. En effet, il ne se photographie pas lui, mais son public qui vient visiter ses vernissages. On peut remarquer ici une mise en abîme
.

Dans la troisième partie, l'artiste
Kenneth Mroczek utilise des objets trouvés sur des brocantes qu'il dispose comme cela lui plaît. On peut percevoir un retour au rustique qui nous plaisait tant il y a peu de temps.

Julien Penasse




Visite personnelle d'une exposition: Alix



Les vidéos littéraires

Pour ma seconde immersion dans le monde de l'art contemporain, j'ai décidé de me rendre à l'exposition de Wilmes et Mascaux à L'Espace 251 Nord, à Liège. Très vite, j'ai été étonnée par les quantités et de photos et de vidéos qui se faisaient face tout en étant liées par leur thème, et leurs empreintes de silicone.
Le thème était le suivant: Les voyages dans le monde et les endroits abandonnés des villes. Cela pour nous montrer l' «hors champs». Ces lieux ne sont pas choisis au hasard: ce sont des lieux déserts et mystérieux comme, par exemple, celui où l'on a testé la bombe d'Hiroshima, qui nous permet de voir le monde qui s'effondre sous un autre angle de vue et, de plus, d'avoir une expérience sensible. les vidéos (shot d'une minute) sont projetées soit sur des grands écrans plats, soit dans des petites télévisions. Ces projections sont des textes assez drôles à la première lecture et dénués de sens, mais il faut être capable d'aller voir au-delà de l'apparence, des mots, et alors là, on comprend que ce sont les instants futils de la vie qu'on a tendance à vite oublier Les photographies sont toutes en grand format et placées face aux vidéos. Ainsi on a un tout étant donné que ces photos représentent des choses insolites auxquelles peu de gens font attention. Enfin, parlons des empreintes en silicone : elles sont peu nombreuses, de taille différente et placées entre les écrans. L'artiste a opté pour le silicone car c'est une matière qui sait rester sobre et donc, qui correspond à l'optique de l'exposition. Pourquoi des empreintes? Tout simplement pour faire référence à celles de notre vie. Cette dernière nous marque aux moments futils et qui dit marquer, dit très souvent empreinte.

Alix Sepulchre