mardi 19 mai 2009

Visite collective : Nadja Vilenne de Julien

Nous sommes allés à la galerie Nadja Vilenne. Lorsque l'on à poussé la porte nous somme arrivés devant une pièce vidéo de Anne Daems. C'est une photographe qui décide de travailler sur une perception du quoitidien. Elle nous montre sous forme d'images volées des gens dans leur vie de tous les jours. Elle préfère cadrer son image sur les détails. On observe avant tout des gros plans. L'installation nous montre 6 moniteurs vidéo installés sur un socle. On peut les comparer à des sculptures. Ces 6 moniteurs occupent l'espace de sorte à ce que l'on puisse en voir un et en voir un autre du coin de l'oeil, comme si on se baladait dans l'image. Une des séquences vidéo nous montre le jardin de son père, un fan du Japon. On peut également observer une cérémonie du thé japonaise.

Dans un autre coin de la pièce, un projecteur nous montre des diapositives de grosses voitures, des 4x4 et des voitures de sports. De plus, on observe des couples. Ce dispositif nous montre des images volées à Miami, elles nous donnent un résumé du style de vie de cette ville. Cette pièce est toujours de Anne Daems.

Lorsque nous sommes montés à l'étage, nous avons pu observer 80 panneaux contenant 8 photos différentes. C'est une pièce ancienne de Jacques Charlier. Cette pièce date des années 80.
Les photos représentent des personnalités connues dans le monde de l'art qui assistent à des vernissages. Les endroits changent, le public aussi, mais certaines personnes sont présentent dans plusieurs vernissages différents. Un des vernissages est celui d'une exposition de On Kawara. Cette oeuvre est une oeuvre sociologique et conceptuelle, Jacques Charlier étudie le public. Il ne photographie pas lui même son public, mais l'idée vient de lui. Lors du vernissage de l'exposition où cette pièce à été affichée, des photographes sont intervenus et les photos du vernissage sont maintenant incluse dans la série de panneaux.

J'ai beaucoup apprécié l'oeuvre de Jacques Charlier, c'est un procédé remarque qu'il met en oeuvre. On peut parler de mise en abîme.

Dans l'autre salle à l'étage des petits dessins de Jacques Charlier étaient affichés. Jean Michel ne nous les a pas expliqués. Cependant, ces dessins étaient affichés en formant une bd.

Nous sommes redescendus et sommes allés dans une autre salle. Kenneth Mroczek nous montrait là des objets disposés un peu partout dans la salle pour tenter de lui donner une harmonie. Des croquis étaient aussi exposés. Ces croquis montraient des cabanes et des pièces où l'architecture et la nature se rencontraient, cela m'a rappelé l'art nouveau, mais remis aux goûts du jour. Kenneth Mroczek utilise des objets qu'il trouve sur des brocantes, il les disposent comme cela lui plaît. On peut percevoir un retour au rustique qui nous plaisait tant il y a peu de temps.

Julien Penasse

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