mardi 25 février 2014

Viajy and I Être ou ne plus être tel est la question( simon chloé, critique janvier)



L’histoire commence le matin de l’anniversaire du personnage principal, Will, jour de fête  mais qui au premier à  bord a été oublié. Will se sentant délaissé, déprimé, seul au monde, part pour une virée en voiture afin d’oublier cette journée. Il roule, roule encore mais il faut qu’il fasse le plein d’essence. Il s’arrête donc dans une station services, veut faire le plein mais se fait voler sa voiture. Il erre donc jusqu’au restaurant de son meilleur ami. Celui-ci l’accueille pour la nuit, il s’endort donc sans donné de nouvelle a sa famille. Le lendemain on annonce au journal que l’acteur Will est mort.  Son premier réflex est de vouloir appeler sa femme et sa fille pour les rassurées et donc démentir l’information. Mais qui n’a jamais rêvé d’assister à son propre enterrement ? Qui n’a jamais voulut savoir ce qu’on pense de lui réellement ? Etre quelqu’un d’autre ? Retomber amoureux de sa femme comme dans les films à l’eau de rose ?  C’est le fantasme qu’a réalisé Sam Garbarski dans le film Viajy and I.
Tout d’abord beaucoup d’humour basé sur un quiproquo, puisque toute l’histoire est basée sur une mauvaise information qui est la mort d’un acteur. Celui-ci profitant de la situation va déchanter en apprenant ce que les autres pensent de lui et quand sa fille  apprend la vérité, elle le fait chanter. Au final cette triste histoire nous aura fait sourire car tout le monde a déjà pensé à se retrouver dans cette situation cocasse.
De plus il y a une inversion de cliché. Lorsque Will arrive au restaurant, Son meilleur ami est occupé à apprendre à un américain à avoir l’accent indien afin qu’il puisse se faire passer pour tel dans le restaurant hindou du meilleur ami. Il y a une inversion du rêve américain, les grosses maisons, les banquiers, les acteurs, les cinéastes, l’argent à flot    Puisque l’américain dois se faire passer pour autre afin d’avoir un travail qui lui permette de survivre. Ce qui casse totalement le cliché et qui rend ce film  plus autonome malgré son accessibilité.   
Pourtant lorsqu’on apprend la fin du film, on peut être déçu par la probabilité de l’évènement. Cette fin manque un peu de punch et surtout de surprise. De nombreuse fin aurai pu être  possible mais il a choisi la voie de l’amour ce qui a mon avis était peu judicieux pour le cinéma d’auteur mais très judicieux pour le cinéma grand publique car lorsqu’on on fait partie de la culture autonome on s’attend tout à fait à une autre fin surtout venant d’un cinéaste connu.
En dépit de ce petit point négatif j’ai trouvé ce film intéressant et amusant. C’est pourquoi, qu’on soit de la culture autonome ou grand public, petit ou grand ce film convient. J’ai passé un bon moment à le regarder sans pour autant ne pas réfléchir ou être choquer comme on peut l’être dans les films des champs culturels dépendant ou des champs autonomes.    

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