L’histoire commence le matin de l’anniversaire du
personnage principal, Will, jour de fête
mais qui au premier à bord a été
oublié. Will se sentant délaissé, déprimé, seul au monde, part pour une virée
en voiture afin d’oublier cette journée. Il roule, roule encore mais il faut
qu’il fasse le plein d’essence. Il s’arrête donc dans une station services,
veut faire le plein mais se fait voler sa voiture. Il erre donc jusqu’au
restaurant de son meilleur ami. Celui-ci l’accueille pour la nuit, il s’endort
donc sans donné de nouvelle a sa famille. Le lendemain on annonce au journal
que l’acteur Will est mort. Son premier
réflex est de vouloir appeler sa femme et sa fille pour les rassurées et donc
démentir l’information. Mais qui n’a jamais rêvé d’assister à son propre
enterrement ? Qui n’a jamais voulut savoir ce qu’on pense de lui
réellement ? Etre quelqu’un d’autre ? Retomber amoureux de sa femme
comme dans les films à l’eau de rose ? C’est le fantasme qu’a réalisé Sam Garbarski
dans le film Viajy and I.
Tout
d’abord beaucoup d’humour basé sur un quiproquo, puisque toute l’histoire est
basée sur une mauvaise information qui est la mort d’un acteur. Celui-ci
profitant de la situation va déchanter en apprenant ce que les autres pensent
de lui et quand sa fille apprend la
vérité, elle le fait chanter. Au final cette triste histoire nous aura fait
sourire car tout le monde a déjà pensé à se retrouver dans cette situation
cocasse.
De
plus il y a une inversion de cliché. Lorsque Will arrive au restaurant, Son
meilleur ami est occupé à apprendre à un américain à avoir l’accent indien afin
qu’il puisse se faire passer pour tel dans le restaurant hindou du meilleur
ami. Il y a une inversion du rêve américain, les grosses maisons, les
banquiers, les acteurs, les cinéastes, l’argent à flot … Puisque
l’américain dois se faire passer pour autre afin d’avoir un travail qui lui
permette de survivre. Ce qui casse totalement le cliché et qui rend ce film plus autonome malgré son accessibilité.
Pourtant
lorsqu’on apprend la fin du film, on peut être déçu par la probabilité de
l’évènement. Cette fin manque un peu de punch et surtout de surprise. De
nombreuse fin aurai pu être possible
mais il a choisi la voie de l’amour ce qui a mon avis était peu judicieux pour
le cinéma d’auteur mais très judicieux pour le cinéma grand publique car
lorsqu’on on fait partie de la culture autonome on s’attend tout à fait à une
autre fin surtout venant d’un cinéaste connu.
En
dépit de ce petit point négatif j’ai trouvé ce film intéressant et amusant.
C’est pourquoi, qu’on soit de la culture autonome ou grand public, petit ou
grand ce film convient. J’ai passé un bon moment à le regarder sans pour autant
ne pas réfléchir ou être choquer comme on peut l’être dans les films des champs
culturels dépendant ou des champs autonomes.
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