mercredi 26 février 2014

Michaël Dans expose à la Galerie Espace 251 Nord.

Michaël Dans expose à la Galerie Espace 251 Nord.


Par Pauline Gillard


Grâce au cours d’arts d’expression, nous nous sommes rendus ce jeudi 20 février à l’exposition  What’s Now is Now  de Michaël Dans à la Galerie Espace 251 Nord. Là-bas j’ai découvert des peintures et dessins bien particuliers où se mêlent univers enfantin et adulte.
A première vue, on pourrait croire que les dessins et peintures accrochés au mur sont faits par un enfant. En effet, cet impression est due à la technique mais également au fait que les œuvres sont très différentes et parfois un peu brouillon, simples. Pour certaines on dirait qu’elles sont faites à la va-vite, que l’artiste a griffonné sur un bout de papier en attendant au restaurant ou en passant un coup de téléphone, pour d’autres, c’est tout le contraire, on voit qu’elles ont été travaillées, que l’effet est recherché.
Cette impression est renforcée par la manière d’affichage des œuvres : elles sont uniquement suspendues aux murs grâce à des clous et sont disposées les unes à côté des autres comme des posters dans une chambre.

Les sujets principaux de cette exposition montrent un contraste entre un univers enfantin et un univers adulte. Certaines œuvres ont pour sujet des personnages de dessin animé, de notre enfance tandis que d’autres sont assez érotiques et conviennent mieux à un public d’âge mûr. On est un peu bousculés et intrigués lorsqu’on passe d’un dessin, d’une peinture à une autre, notamment à cause de cette variété de thèmes. 
Les représentations sont aussi parfois très absurdes : un chien en costume, un personnage de dessin animé allongé et ayant la forme d’un cercueil, des mains de Mickey poussant sur un arbre. Quand on se retrouve face aux clichés, parfois on ne peut s’empêcher de rire, de s’exclamer mais d’être aussi mal à l’aise, car nous sommes coincés entre l’enfance et le monde adulte.

Quand on se retrouve face aux œuvres, on peut aisément remarques les thèmes abordés dans l’exposition : l’enfance, le monde adulte, la mort, l’amour, l’érotisme et l’introversion. En effet, nous passons d’une représentation d’un personnage de dessin animé, à un homme en costume, à un squelette et un crâne, à des personnes enlacées suggestivement jusqu’à un homme replié sur lui-même, son visage caché à une capuche. On se sent bousculés et mal à l’aise devant autant d’œuvres aux thèmes divers accrochées les unes à côté des autres. Les crânes nous donnent une impression morbide tandis que les représentations absurdes nous font rire. Nous sommes ballottés d’un côté à l’autre de nos émotions.


Je terminerai en disant que l’exposition de Michaël Dans m’a plu notamment grâce aux sujets divers exploités qui n’étaient pas spécialement en accord et par la manière dont les œuvres étaient exposées, à la façon de posters simplement cloués sur un mur de façon désordonnée. 

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