Michaël Dans expose à la Galerie Espace 251
Nord.
Par Pauline Gillard
Grâce au cours d’arts
d’expression, nous nous sommes rendus ce jeudi 20 février à l’exposition What’s Now is Now de Michaël Dans à la Galerie Espace 251 Nord.
Là-bas j’ai découvert des peintures et dessins bien particuliers où se mêlent univers
enfantin et adulte.
A première vue, on pourrait croire que les dessins et
peintures accrochés au mur sont faits par un enfant. En effet, cet impression
est due à la technique mais également au fait que les œuvres sont très
différentes et parfois un peu brouillon, simples. Pour certaines on dirait
qu’elles sont faites à la va-vite, que l’artiste a griffonné sur un bout de
papier en attendant au restaurant ou en passant un coup de téléphone, pour d’autres,
c’est tout le contraire, on voit qu’elles ont été travaillées, que l’effet est
recherché.
Cette impression est renforcée par la manière
d’affichage des œuvres : elles sont uniquement suspendues aux murs grâce à
des clous et sont disposées les unes à côté des autres comme des posters dans
une chambre.
Les sujets principaux de cette exposition montrent un
contraste entre un univers enfantin et un univers adulte. Certaines œuvres ont
pour sujet des personnages de dessin animé, de notre enfance tandis que
d’autres sont assez érotiques et conviennent mieux à un public d’âge mûr. On
est un peu bousculés et intrigués lorsqu’on passe d’un dessin, d’une peinture à
une autre, notamment à cause de cette variété de thèmes.
Les représentations sont aussi parfois très
absurdes : un chien en costume, un personnage de dessin animé allongé et
ayant la forme d’un cercueil, des mains de Mickey poussant sur un arbre. Quand
on se retrouve face aux clichés, parfois on ne peut s’empêcher de rire, de
s’exclamer mais d’être aussi mal à l’aise, car nous sommes coincés entre
l’enfance et le monde adulte.
Quand on se retrouve face aux œuvres, on peut aisément
remarques les thèmes abordés dans l’exposition : l’enfance, le monde
adulte, la mort, l’amour, l’érotisme et l’introversion. En effet, nous
passons d’une représentation d’un personnage de dessin animé, à un homme en
costume, à un squelette et un crâne, à des personnes enlacées suggestivement jusqu’à
un homme replié sur lui-même, son visage caché à une capuche. On se sent
bousculés et mal à l’aise devant autant d’œuvres aux thèmes divers accrochées
les unes à côté des autres. Les crânes nous donnent une impression morbide
tandis que les représentations absurdes nous font rire. Nous sommes ballottés
d’un côté à l’autre de nos émotions.
Je terminerai en disant que l’exposition de Michaël Dans
m’a plu notamment grâce aux sujets divers exploités qui n’étaient pas
spécialement en accord et par la manière dont les œuvres étaient exposées, à la
façon de posters simplement cloués sur un mur de façon désordonnée.
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