Les vidéos littéraires
Pour ma seconde immersion dans le monde de l'art contemporain, j'ai décidé de me rendre à l'exposition de Wilmes et Mascaux à L'Espace 251 Nord, à Liège. Très vite, j'ai été étonnée par les quantités et de photos et de vidéos qui se faisaient face tout en étant liées par leur thème, et leurs empreintes de silicone.Le thème était le suivant: Les voyages dans le monde et les endroits abandonnés des villes. Cela pour nous montrer l' «hors champs». Ces lieux ne sont pas choisis au hasard: ce sont des lieux déserts et mystérieux comme, par exemple, celui où l'on a testé la bombe d'Hiroshima, qui nous permet de voir le monde qui s'effondre sous un autre angle de vue et, de plus, d'avoir une expérience sensible. les vidéos (shot d'une minute) sont projetées soit sur des grands écrans plats, soit dans des petites télévisions. Ces projections sont des textes assez drôles à la première lecture et dénués de sens, mais il faut être capable d'aller voir au-delà de l'apparence, des mots, et alors là, on comprend que ce sont les instants futils de la vie qu'on a tendance à vite oublier Les photographies sont toutes en grand format et placées face aux vidéos. Ainsi on a un tout étant donné que ces photos représentent des choses insolites auxquelles peu de gens font attention. Enfin, parlons des empreintes en silicone : elles sont peu nombreuses, de taille différente et placées entre les écrans. L'artiste a opté pour le silicone car c'est une matière qui sait rester sobre et donc, qui correspond à l'optique de l'exposition. Pourquoi des empreintes? Tout simplement pour faire référence à celles de notre vie. Cette dernière nous marque aux moments futils et qui dit marquer, dit très souvent empreinte.
Alix Sepulchre
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