Pouvoir participer à l'art contemporain
Nous sommes allés visiter une exposition d’Yves Piedboeuf à l’espace Flux. J’ai été étonnée d’apprendre qu’une galerie d’art peut se situer dans une maison d’habitation. J’ai donc pu comprendre que ce qui fait que l’œuvre est art n’est pas vraiment l’endroit mais plutôt l’œil du spectateur. L’art contemporain peut survivre partout si on sait l’imposer et dire voila, ça c’est de l’art. C’est l’œil qui fait l’art, ce n’est pas la galerie.
Ce qui m’a plu est de pouvoir avoir plusieurs visions de la même toile comme par exemple, voir d’abord les troncs des arbres en rouge et puis en noir, pouvoir regarder la toile dans l’autre sens… Avec Yves Piedboeuf, nous ne sommes ni réellement dans le figuratif, ni dans l’abstrait et il arrive à nous plonger dans un univers assez particulier.
Les peintures d’Yves PiedBoeuf représentent des souvenirs d’atmosphères de ses voyages, il n’essaye pas de faire passer un message précis à travers ses peintures mais on peut tout de même découvrir le thème aborder. De plus, l’artiste réalise ses couleurs lui-même, ce qui nous renvoie au rapport à la nature. Notre regard traverse une forêt.
Ce que j’ai retenu de cette exposition, c’est que comme le disait l’artiste : «l’œuvre ne se suffit pas à elle-même, elle devient dynamique avec l’œil du spectateur ». L’art contemporain est remplie de surprises, il n’y a pas de règles de codes qui disent quoi faire. C’est l’artiste seul qui décide de son œuvre et d’un message. D'ailleurs, l’artiste prend le choix de ne pas choisir un sens définitif de vue à ses peintures. Le spectacteur est libre de la contempler dans n'importe quel sens.
Marie Van Hoorebeke, Flux
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