Anaëlle Mémurlin
Fred
Bervoets, De bevrijding (billet)
Lorsque
je me suis retrouvée devant ce tableau lors de notre visite au Mad Musée, je me
suis tout d'abord sentie très mal à l'aise. Plus je contemplais ce tableau,
plus je remarquais que l'artiste avait tout fait, que ça soit au niveau de la
taille du tableau, des couleurs, des détails, des personnes, pour que la
désorientation soit le premier sentiment ressenti.
Tout
d'abord, le tableau est très grand, il est donc difficile de le regarder
entièrement et avec assez de recule que pour avoir une bonne vue d'ensemble.
Cela m'a donné une sensation de malaise parce que je ne savais pas par où
commencer à le regarder.
En
suite, Bervoets a soigneusement choisi ses couleurs pour qu'elles renforcent ce
sentiment de malaise. En effet, les couleurs sont très, voire trop,
contrastées. Il a choisit de dissimulé des tâches de couleurs vives par-ci,
par-là et de les entourées de noir, ce qui les rend très agressives.
Avant
même de passer aux personnages en eux-mêmes, je me suis rendue compte que le
tableau était totalement surchargé en petits détails. Lorsque l'on y regarde de
plus près, on se rend compte qu'il y a plusieurs plans qui ne sont pas bien
définis, que des petits personnes et détails se cachent un peu partout. Tout
cette surcharge m'a totalement désorientée et oppressée. Je ne savais plus où
donner de la tête en regardant ce tableau, je me suis sentie perdue.
Lorsque
l'on passe aux personnages, on se rend compte que tout n'est que douleur,
blessure, mort et peur. Des animaux morts sur le sol, des personnages étranges
se plantant des couteux et des os dans le corps. Toutes ces scènes gores ne
font que renforcés la sensation de vertige, d'oppression et de dégout que l'on
ressent face à ce tableau.
Je
dirai pour conclure que malgré son étrangeté, j'ai trouvé ce tableau très
intéressant. Même s'il me m'étais mal à l'aise, j'avais envie de continuer à
chercher après le moindre détail et à essayer de comprendre ce que l'artiste a
voulu représenter et faire passer à travers son tableau.
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