Par Amira Andaloussi, Laura Toussaint et Naëlle Cristofalo.
Le happening est un terme qui désigne un spectacle favorisant l'improvisation et demandant la participation libre ou non du public.
Allan kaprow, né en 1927, a été le premier à créer un happening en 1959
avec 18 happening in 6 parts. Néanmoins, certains disent que c'est le
professeur de Kaprow, John Cage qui fut le premier à réaliser un happening en
1952 avec Theater piece No.1.
Après ses études en 1947-48, Allan commence à créer des collages et des assemblages avec l'aide de matériaux divers. En 1971, il réalise des activités, réflexions sur des actions de la vie quotidienne qui relient fréquemment attitudes humaines et environnement physique, où les participants réalisent des actes simples définis dans un script. Il enseigne à partir de 1974 au département des arts visuels à l'université de San Diego. Il décède en 2006 en Californie.
Sa première version de Yard, en 1961, est appelée Environments, situations, spaces et a été réalisée à New-York. Après celle-là, 3 autres versions de yard ont été réalisées dont 2 par Allan en 1991 (7 environments) et 1998 (Out of actions) et la dernière par William Pope L. en 2009 (Allan Kaprow yard). Plusieurs fois au fil des années dans le monde entier, l'oeuvre est reproduite par des artistes pour faire hommage a Allan Kaprow.
Après ses études en 1947-48, Allan commence à créer des collages et des assemblages avec l'aide de matériaux divers. En 1971, il réalise des activités, réflexions sur des actions de la vie quotidienne qui relient fréquemment attitudes humaines et environnement physique, où les participants réalisent des actes simples définis dans un script. Il enseigne à partir de 1974 au département des arts visuels à l'université de San Diego. Il décède en 2006 en Californie.
Sa première version de Yard, en 1961, est appelée Environments, situations, spaces et a été réalisée à New-York. Après celle-là, 3 autres versions de yard ont été réalisées dont 2 par Allan en 1991 (7 environments) et 1998 (Out of actions) et la dernière par William Pope L. en 2009 (Allan Kaprow yard). Plusieurs fois au fil des années dans le monde entier, l'oeuvre est reproduite par des artistes pour faire hommage a Allan Kaprow.
Ces œuvres sont constituées de pneus de voitures et sont généralement
reproduite dans grands espaces, que cela soit en intérieur ou en extérieur. Les
visiteurs, sont invités à se déplacer à travers les pneus installés en forme de
pile sur le sol. Ainsi, comme le dit Allan, l'art et la vie se confondent.
Dans le premier article, Art monthly décrit Allan Kaprow comme un
artiste qui veut nous faire utiliser les détritus de la vie, dans ce cas ci des
pneus, pour en faire de l'art. Dans le deuxième article, à chaque
représentation de Yard Allan dit qu'il en fait des réinventions plutôt
que des reconstructions car ses œuvres ne sont pas fixer de manière permanente
comme pour la musique, la peinture ou la photo.
Cette oeuvre est impressionnante par sa grandeur mais aussi par
l'utilisation de pneus qui rend l'oeuvre plutôt noire, sombre. Cela provoque un
sentiment d'oppression. Les pneus n’étant pas tout neufs, donne une impression
de saleté et cela nous fait penser à une casse, a la pollution de notre
environnement, par la même occasion, du recyclage puisqu'ils réutilisent des
objets qui ont déjà vécu. Environments, situations, spaces donne envie
de sauter, marcher, déplacer les pneus qui la constitue. C'est sans doute
l'effet recherché par l'artiste. Entre autre, déstabiliser le spectateur.
Pour la forme, l'oeuvre est constituée exclusivement de pneus. Il n'y a
pas de couleurs mis a part le noir du caoutchouc. Ce noir pourrait dans ce cas
ci, représenter l'environnement dans lequel nous nous trouvons, notre vie
d'aujourd'hui. Ces oeuvres sont principalement réalisées dans des cours (Yard
en anglais) plus ou moins grande dont le sol n'est plus, ou presque, visible.
Cela nous donne une impression d’oppression, de grandeur.
Pour le fond, Allan à utilisé des pneus, donc des détritus pour
constituer son oeuvre. Il veut mettre en avant le recyclage et montrer qu'avec
des déchets on peut faire de l'art. Comme les pneus représentent
l'environnement et nous, nous jouons notre propre rôle, on peut penser que
Kaprow veut nous donner la possibilité de changer l'environnement tel que nous
le souhaitons.
John Cage, musicien expérimental, ayant été son professeur de musique,
Kaprow s'en est inspiré pour le suivre dans sa vison de l'art. Il est le
pionnier de l'happening, c'est donc une innovation. Ce qui augmente sa
place dans le champ culturel autonome. De plus il est très difficile de trouver
des informations sur lui car en dehors de son site officiel, il est impossible
de trouver des interview ou autres informations sur lui. Néanmoins, nous
pouvons trouver une page Facebook de l'artiste qui compte 390 fans ce qui
augmente sa place dans le champ culturel dépendant. Ces œuvres sont exposées
dans des musées tel que le MOCA (Museum Of Contemporary Art) à Los Angeles qui
est un musée connu aux U.S.A. En conclusion, cet artiste fait en majorité
partie du CCA car il comporte plus de caractéristiques de l'art autonome et
n'est pas connu du grand public.
Pour conclure, Allan Kaprow est donc un artiste qui aime utiliser des
résidus afin de réaliser une oeuvre d'art, des happening. Ce qui a été le cas
avec la représentation de "Yard", qui est une oeuvre constituée de
pneus de voiture. Nous pouvons donc constater que cette oeuvre est très
impressionnante que ce soit par sa grandeur ou par les sentiments qu'elle peut
faire dégager chez le public, comme le sentiment d’oppression par exemple.
C'est en faisant cette oeuvre qu'Allan prouve que l'on peut faire de l'art avec
tous et n'importe quoi. Il s'agit donc d'une forme de recyclage de déchets, que
le spectateur pourra modifier, monter... Et qui restera de l'art.
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