dimanche 4 mai 2014

Billet d'humeur - Kabaret Warszawski (Mélanie Sigaud)

Que nous a prouvé Krzysztof Warlikowski avec son « Kabaret Warszawski » ? A part que pour lui expression libre rime avec provocation et sexe, pas grand chose.
Quand on va au théâtre à 19 heures pour en sortir à 23 heures passées, on s'attend à quelque chose d'exceptionnel. Malheureusement, on ne peut pas dire que le Kabaret ait fait ma soirée.
Le peu de dialogues intéressants étaient interrompus pour laisser place à du sexe et toujours plus de sexe. Des artistes autrement talentueux se ridiculisaient sur scène et nul spectateur n'est sorti du théâtre en se disant « Quelle révélation ! ». Au contraire, l'ennui et la lassitude auront pris le dessus avant la fin des 4 heures de représentation. Le public liégeois étant tout de même bon enfant, c'est à multiples reprises que les artistes sont revenus sur scène saluer les applaudissements.
La première partie traitait du sujet vu et revu de la seconde guerre mondiale. Ajoutez une pute ou deux pour pimenter les choses et tracez la croix gammée sur scène pour avoir l'air d'innover.
La seconde partie parlait de tout ce qui a l'air d'intéresser Krzysztof Warlikowski : le sexe. L'histoire d'une jeune coincée qui rêve d'avoir un orgasme et qui est aidée par deux gays et une supposée prostituée ponctuée d'une femme tordue racontant sa vie sur un album de Coldplay.
Le seul avantage de ce Kabaret ? Il m'aura convaincue de par la silhouette de ses artistes de commencer un régime. Est-ce une si bonne chose ? Pas sûre du tout.

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