L’art
contemporain, l’art de la nappe ?
Dans le cadre de notre
cours d’Arts d’Expression, nous sommes allés visiter une exposition plutôt
particulière chez Nadja Vilenne. L’exposition de Jacques Halbert.
Si nous étions allés
voir cette exposition au mois de Septembre, j’aurais cru à une
farce ! Pour moi, ces tableaux
auraient été comparables aux motifs que nous pouvons trouver sur des nappes
vendues 10Euros pièce sur la batte ou encore les tableaux vendus à plus ou
moins 30 euros chez Ikea pour donner une touche de fantaisie aux cuisines. Je
n’aurais jamais cru analyser des tableaux aussi simplistes, banales et fades,
sans comprendre pourquoi leurs prix étaient si élevés.
Cependant, après plusieurs
expositions et cours sur l’art, ces tableaux me semblent beaucoup moins
simplistes qu’ils en ont l’air.
L’obsession que porte cet artiste pour les cerises est très intrigante.
Grâce aux cours sur l’art contemporain,
j’ai compris que malgré le côté de cette œuvre très décorative, il y
avait un côté très réfléchi et théorique. Grâce à la culture picturale que nous
apporte le cours théorique d’art d’expression, j’ai pu faire un lien entre les
œuvres d’Halbert et de Burren. Je comprends dés lors que leurs buts est de
réduire la peinture à son strict minimum. J’ai également compris pourquoi son prix différait du prix des
tableaux IKEA suite à nos cours sur la valeur des œuvres et le capital
symbolique. Ici, c’est son concept qui lui permet de vendre ses toiles à un
certain prix.
En conclusion, les
cours et les différentes expositions vues m’ont apprises à avoir un regard
différent sur les œuvres, qui apriori, ont l’air simplistes et dénuées de sens.
J’ai appris à différencier les motifs de nappes bon marché à ceux d’artistes
renommés. J’ai aussi compris pourquoi la valeur des tableaux était aussi
importante.
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