A peine un pas dans la galerie, que je me demandais déjà ce qu’était « bENGEL », cet espèce de personnage bizarre pendu au mur… Avec ma toute petite expérience en art contemporain, je n’étais pas encore capable d’analyser l’œuvre ni de démasquer ses messages. Mon réflexe était de passer mon chemin plutôt que de m’attarder. L’intervention de Jean Michel Botquin m’a permis de mieux « entrer » dans cette œuvre et dans l’exposition tout entière. Dès les premières informations, tout a été plus accessible pour moi et j’ai adoré le fait qu’Honoré d’O fasse référence à des références de l’histoire de l’art, comme l’ange saint-sulpicien. J’ai aussi aimé l’inversion des matériaux, comme les ailes, censées être légères, mais réalisées en plâtres et le corps de l’ange, censé être plus dense, réalisé en ouate. Le look totalement décalé était intrigant tout comme le fait que l’artiste annonce que cette œuvre est son autoportrait. Cette œuvre a sans doute été mon coup de cœur, même si ce n’est pas celle qui m’a attirée au début. Un pas de plus dans l’art contemporain… et chaque pas est de plus en plus stimulant.
Justine BATS
Justine BATS
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