Lismont Marie 6A
Berlinde
de Bruyckere est une artiste flamande
née en 1964 à Gand. Connue pour ses sculptures, ses dessins et ses
installations, c’est en 2003 qu’elle se
fut mondialement remarquée à l'occasion de la Biennale de
Venise grâce « Au cheval
noir ». Son art lui, est très marqué
par l’iconographie chrétienne. Les corps torturés racontant le martyr des
saints et la passion du christ sont source d’inspiration pour cette artiste,
ainsi que la viande que son père travaillait
dans sa boucherie.
Ses œuvres furent achetées par de grands
musées en Belgique et à l'étranger. On
organise aussi des ces travaux chez Hauser&Wirth à Zürich (2004), à la
Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert, Paris (2005), au De Pont Museum of
Contemporary Art à Tilburg2 (2005) et à la Kunsthalle de Düsseldorf (2006),
avec Martin Honert. Elle a également participé à l'ARS 06 KIASMA à Helsinki
(2006) et à la Biennale de Berlin (2006).
Le
cheval noir est un œuvre de 295/286/158 cm. Cette sculpture est composée mousse de polyuréthane, peau de
cheval, bois et de fer. Elle représente
un cheval à l’agonie la tête baissée sur
une table d’acier. Le cheval est
l’animal de prédilection de cette artiste, la confrontation homme-animal et
homme-cheval en particulier. Mais elle met en scène la souffrance, le désir, la dualité de la vie
et de la mort.
Leur
manque d'yeux et le sexe a souligné l'importance de voir chaque organisme dans
son ensemble. Quelques années plus tard, elle se tourna vers le cheval comme
sujet, couvrant les travaux de pseudo-anatomiques dans des matériaux familiers
qui inspirent à la fois un sentiment de déplacement cauchemardesque et de
confort visuel, de la souffrance animale et d'abstraction matérielle. Les
morceaux de cheval sont sans yeux (K36 (The Black Cheval), 2003) et parfois
sans tête trop (K21, 2006). La brillance de leur peau souligne toutes les
choses qui sont couverts et cachés, un sensuel, presque tendre boîtier pour ces
formes inconfortables.
En
ce qui concerne mon avis sur cette œuvre, je trouve cela plutôt choquant de
montrer si ouvertement la souffrance d’un animal. Ces réalisations ont tellement l’air réelles que cela en devient
fascinant cependant elles me dégoutent. Je ne trouve pas cela artistique de réaliser une œuvre en prenant de la peau
d’animal et en sculptant celui-ci de manière torturée. Pour ce qui est de
l’esthétique, la peau reluisante de l’animal attire cependant la position
tordue et l’absence des yeux repoussent.
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