Si
il y a une chose que les médias croient savoir au sujet des jeux vidéo, c’est
qu’ils rendent violent. Jusqu’à maintenant je n’avais de cesse de démonter cet
argument avec grande facilité mais avec l’évènement survenu à la Paris Games
Week (convention au succès grandissant, appelée dans le milieu
« PGW ») durant ces vacances de toussaint, je me questionne.
Le
premier jour d’ouverture du salon, mercredi 30 Octobre, le studio de
développement Activision à l’origine de la licence à succès « Call of
Duty » avait organisé une opération au cours de laquelle 500 jeux
« Call of Duty : Ghost » allaient être distribués aux premiers
arrivants sur place. Les médias locaux avaient prédit que cette offre ne se
déroulerait pas sans casse. Pour une fois ils n’avaient pas tort. Le jour j,
des centaines de personnes, principalement des adolescents se sont rué dans les
couloirs de la convention en passant outre les barrières de sécurité (pour
finir par les détruire), en se bousculant entre eux. Certains se retrouvant à
terre, piétinés, et la sécurité ne sachant plus où donner de la tête.
Résultat : de gros dégâts matériels ainsi que plusieurs blessés. Pour
quoi ? Pour éventuellement avoir la chance de mettre la main sur une copie
gratuite du nouvel opus d’une série devenue la risée du monde vidéo-ludique de
par sa communauté de joueurs. Merci Activision de faire passer, une fois de
plus, les joueurs pour des animaux en excitant votre publique cible avec une
offre « coup de pub » vous permettant de faire le buzz au détriment de
l’image du jeu vidéo. Il faut également préciser que la firme n’en n’est pas à
son coup d’essais puisque le même type d’offre avait été fait à Milan plus tôt
dans l’année, suivi du même résultat.
Un
petit reportage sur le terrain « Incidents à la Paris Games Week 2013
(Call of Duty : Ghost) » : http://www.youtube.com/watch?v=vWLGvxxs-B0
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