Justine Bats, 6A
Mercredi soir, je consulte ma boîte mail et je vois que notre première visite d’une galerie d’art contemporain était programmée. Elle était prévue le lendemain durant nos deux dernières heures de cours. Je ne vous cache pas que j’étais sceptique car je n’avais pas vraiment eu le temps de me renseigner sur ce qu’allait être cette galerie et cette artiste que j’allais découvrir. C’était vraiment ça, partir à la découverte d’un « monde nouveau ». L’artiste, une certaine Sushan Kinoshita, dont je n’avais jamais entendu parler, est une femme qui crée de l’art grâce à des déchets qu’elle trouve ici où la qu’elle emballe dans du plastique chauffant. Le résultat est impressionnant. A première vue, personne n’aurait pu deviner ce qu’il y avait dans ces énormes boules. Mais il n’y avait pas que cela. Un tableau à l’apparence d’une peinture mais qui était en faite une vieille plaque de giproc retrouvée dans le fond d’un grenier, des boules à facettes accrochées un peu partout ou encore un gros vase réversible en forme de sablier rempli d’eau qui m’a fait penser à une échéance d’un évènement, d’un temps, d’une époque. Mais pour moi, le plus intéressant (mais j’avoue, il m’a fallu une petite explication par la suite pour vraiment comprendre) c’était des dizaines de petits « œilletons », comme les a appelé le responsable de la galerie, qui représentaient de petits objets, des phrases de la vie courant qu’elle nous invitait à regarder de plus près. Et ces petits objets, en y repensant, ont toute leur importance dans une vie… Cette galerie était donc surprenante, frustrante (car je n’ai pas tout compris par moi-même) mais surtout très enrichissante.
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