Elodie Lenzke, 6A
Rosemarie Trockel est une artiste allemande, elle a étudié l’art à la Werkkunstschule de Cologne. Son travail artistique ne se limite pas à la photographie, elle fait du dessin, de la sculpture, des objets (cousus, tricotés ou tissés), mais aussi des installations et des vidéos.
Dans ses œuvres, elle interroge le sens de la féminité et la vie domestique des femmes. La thématique principale de Rosemarie est la place que la femme occupe dans la société. Elle se place dans cette lignée de femmes artistes qui se sont révoltées contre le fonctionnement machiste du monde de l’art. C’est une contestataire du monde artistique allemand, généralement dominé par des hommes, dans lequel elle a su s’implanter. Dans ses œuvres, elle remet en question la sexualité, la culture et la production artistique.
Interprétation :
Dans son œuvre, Replace Me, Rosemarie fait un clin d’œil à la célèbre œuvre de Courbet, l’Origine du Monde, déjà controversé à sa création car elle s’opposait à la bienséance hypocrite du Second Empire. A cette époque, l’érotisme et la pornographie était uniquement tolérés pour représenter les mythes oniriques.
Replace Me est une œuvre provocatrice et embarrassante. De prime à bord, on ne remarque pas de suite l’animal posé sur le sexe de la femme, on peut confondre la mygale avec la pilosité. Cette photographie est violente, elle marque un rapport étonnant entre l’animal et l’homme. Etant féministe, Rosemarie tente peut être de montrer que la femme n’est pas un animal, ou au contraire qu’elle peut aussi être piquante et s’imposer sur un corps, s’imposer dans l’art. Son travail reste mystérieux, suggestif et délicat. Elle offre au public, une œuvre qui touche au domaine le plus intime. L’image est cruel, on se questionne sur la position de l’araignée, que va-t-il se passer ? Que faut-il imaginer ? Rosemarie manipule les conventions, elle déstabilise le spectateur et ses attentes. Elle détourne la banalité de la vie, c'est-à-dire la toile de Courbet pour en faire une œuvre caustique.
Je trouve cette œuvre renversante, même si l’érotisme et la sexualité font partie de notre société, je ne m’attendais pas à la voir de cette manière, d’un coté si simple, il s’agit d’un ventre nu, on ne voit rien au dessus des seins, et rien en dessous des cuisses. Ca paraît tellement simple que ca rend l’œuvre complexe. J’apprécie l’œuvre car elle est provocatrice, elle est intrigante, on ne saurait pas la regarder sans se poser des questions. Et j’aime aussi que chacun ressente des sensations différentes en la voyant. Je n’ai pas ressenti de dégout, c’est de la surprise. J’ai l’impression que Rosemarie Tockel renvoie au spectateur son regard de voyeur en lui.
Rosemarie Trockel est une artiste allemande, elle a étudié l’art à la Werkkunstschule de Cologne. Son travail artistique ne se limite pas à la photographie, elle fait du dessin, de la sculpture, des objets (cousus, tricotés ou tissés), mais aussi des installations et des vidéos.
Dans ses œuvres, elle interroge le sens de la féminité et la vie domestique des femmes. La thématique principale de Rosemarie est la place que la femme occupe dans la société. Elle se place dans cette lignée de femmes artistes qui se sont révoltées contre le fonctionnement machiste du monde de l’art. C’est une contestataire du monde artistique allemand, généralement dominé par des hommes, dans lequel elle a su s’implanter. Dans ses œuvres, elle remet en question la sexualité, la culture et la production artistique.
Interprétation :
Dans son œuvre, Replace Me, Rosemarie fait un clin d’œil à la célèbre œuvre de Courbet, l’Origine du Monde, déjà controversé à sa création car elle s’opposait à la bienséance hypocrite du Second Empire. A cette époque, l’érotisme et la pornographie était uniquement tolérés pour représenter les mythes oniriques.
Replace Me est une œuvre provocatrice et embarrassante. De prime à bord, on ne remarque pas de suite l’animal posé sur le sexe de la femme, on peut confondre la mygale avec la pilosité. Cette photographie est violente, elle marque un rapport étonnant entre l’animal et l’homme. Etant féministe, Rosemarie tente peut être de montrer que la femme n’est pas un animal, ou au contraire qu’elle peut aussi être piquante et s’imposer sur un corps, s’imposer dans l’art. Son travail reste mystérieux, suggestif et délicat. Elle offre au public, une œuvre qui touche au domaine le plus intime. L’image est cruel, on se questionne sur la position de l’araignée, que va-t-il se passer ? Que faut-il imaginer ? Rosemarie manipule les conventions, elle déstabilise le spectateur et ses attentes. Elle détourne la banalité de la vie, c'est-à-dire la toile de Courbet pour en faire une œuvre caustique.
Je trouve cette œuvre renversante, même si l’érotisme et la sexualité font partie de notre société, je ne m’attendais pas à la voir de cette manière, d’un coté si simple, il s’agit d’un ventre nu, on ne voit rien au dessus des seins, et rien en dessous des cuisses. Ca paraît tellement simple que ca rend l’œuvre complexe. J’apprécie l’œuvre car elle est provocatrice, elle est intrigante, on ne saurait pas la regarder sans se poser des questions. Et j’aime aussi que chacun ressente des sensations différentes en la voyant. Je n’ai pas ressenti de dégout, c’est de la surprise. J’ai l’impression que Rosemarie Tockel renvoie au spectateur son regard de voyeur en lui.
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