Elisa Sarchie’
6A
Biennale de la photo – Exposition MAMAC.
« Départ vers le nulle part ! »
A l’occasion de la 6éme biennale de la photographie le travail de différents artistes est exposé dans 4 expositions principales. Au centre de cette Biennale est présente la notion de territoire. Ce thème peut être interprété en son sens le plus large. Ainsi les artistes ont pu parcourir des aspects aussi varié que le «territoire mental», «le territoire politique», «le territoire en mutation», ainsi que la relation entre «territoire et identités»…
Au MAMAC on y retrouve une série d’œuvre avec comme personnage principaux deux petits enfants à chaque fois présent seul ou ensemble et dans plusieurs lieux bien différents…
Au centre de cette image, deux enfants, on devine des garçons. L’un brun l’autre blond, le plus jeune et vulnérable cherche réconfort chez le plus grand qui lui reste face au chemin dont on ne voit pas la fin… Il garde plus la tête froide tandis que l’autre cherche à fuir. Ils sont dans un décor ou le bleu domine. Ce qui donne une ambiance assez froide mais rêveuse. De plus ils sont à pied nu et on dirait deux enfants qui sont en pyjama dans un cauchemar. Ces deux créatures n’ont pas d’autres solutions, il n’y a qu’un seul chemin devant eux. Celui-ci est coincé entre deux murs en briques. Ils n’ont donc aucune issue un seul chemin leur est imposé.
Ils sont aussi dos à nous, le grand surtout, on ne voit pas son visage ce qui crée une mise a distance car on ne devine pas ses émotions. Par contre, on est entraîné à les suivre et à se mettre à leurs places, face au vide. Ensuite le ciel et le sol sont pratiquement de la même couleur, on a une confusion entre le concret et le léger, l’acquis et l’inconnu. La photo est prise du bas vers le haut, a peine en « contre-plongée » ce qui met en valeur les enfants et le ciel parait encore plus vaste.
Cette image est très attendrissante malgré le climat de peur, d’angoisse et de crainte qui est dégagé. Il est évident que ces 2 petits êtres sont face à une situation à sens unique, ils n’ont pas le choix quand au chemin à prendre. Ils doivent s’adapter à une situation qui a l’air de leurs déplaire voir même de les terroriser… On pourrait penser que ce sont des orphelins où en tout cas qu’ils sont perdus. Le grand doit veiller sur le petit qui, vu sa position et son attitude, a peur.
Un souci d’esthétique reste quand même présent. L’image est douce et un peu atténuée.
Elle n’est pas choquante et ne fait pas mal aux yeux. Au contraire on s’y attarde pensivement…
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