mercredi 18 novembre 2009

Pièce de théâtre Singular Sensation, Yasmine Godder: Y a-t-il tant de sensations singulières dans la danse de Godder ?



Catherine Delmotte, 6A

Sur la scène de Singular Sensation on découvre petit à petit cinq danseurs, trois femmes et deux hommes. Ils investissent un plateau nu de tout objet et de couleur blanche qui se teinte peu à peu d’équivoque et devient un lieu de lutte, avec l’autre comme avec soi-même. Ce spectacle de danse était mon premier en la matière. Quelle surprise ! Ca gicle, ça tache sur les murs, les corps se tordent et se chevauchent, accouplements simulés, gestes répétés jusqu’à la nausée, rires frénétiques et cris jappés forment une ambiance de plus en plus oppressante, englobée d’une musique pour le moins expérimentale. J’étais en questionnement perpétuel sur la sensation très particulière qui vous envahit au fur et à mesure. Certains gestes sont horribles et certaines situations me semblent un peu spéciales, voire ridicules. La pulsion animale voilà surement le moteur de Singular Sensation qui tient tout autant de la performance que du travail de la matière. Les scènes se melent en un tout gélatineux, agressif, dont on ressort éclaboussé et l’esprit sonné par la musique !
A défaut d’avoir pensé, on est ému et en questionnement. A chacun d’y mettre ses propres mots !

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