Dans l'exposition "Out of time", c'est bien simple, le temps s'arrête. Entre photographies, projections et installations vidéos, je me retrouve face à des œuvres qui m’interrogent sur l'emprise que j’ai sur le temps et sur celle qu'il a lui-même sur chacun d'entre nous... De toutes les œuvres que j'ai pu y voir, celle qui a le plus retenu mon attention est "Regards d'Alzheimer" de Laura Baudoux, une jeune carolorégienne étudiante en photographie.
Il s'agit d'une série de portraits en noir et blanc représentant des hommes et des femmes d'un âge avancé. Lorsque l'on observe ces photographies, ce sont les regards qui interpellent. Ils nous saisissent sans détour, sans que l'on puisse s'y soustraire. Ils donnent l'impression d'être des derniers regards, comme si ces photos que l'on aperçoit étaient une dernière prise, avant la fin, comme si chacune d'entre elles arrêtait à jamais le temps.
En plus de ces regards, je peux voir tous les détails des visages. Aucune des traces que le temps a laissée n'est dissimulée. On en vient même à se sentir proche de ces modèles, à essayer de saisir chacune de leurs particularités, comme si on avait peur de les oublier, peur que soudainement elles disparaissent...
Sans dire un mot, cette œuvre m’a parlé, tout simplement...
Maurane Crespin
Il s'agit d'une série de portraits en noir et blanc représentant des hommes et des femmes d'un âge avancé. Lorsque l'on observe ces photographies, ce sont les regards qui interpellent. Ils nous saisissent sans détour, sans que l'on puisse s'y soustraire. Ils donnent l'impression d'être des derniers regards, comme si ces photos que l'on aperçoit étaient une dernière prise, avant la fin, comme si chacune d'entre elles arrêtait à jamais le temps.
En plus de ces regards, je peux voir tous les détails des visages. Aucune des traces que le temps a laissée n'est dissimulée. On en vient même à se sentir proche de ces modèles, à essayer de saisir chacune de leurs particularités, comme si on avait peur de les oublier, peur que soudainement elles disparaissent...
Sans dire un mot, cette œuvre m’a parlé, tout simplement...
Maurane Crespin
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