mercredi 11 juin 2014

L’art contemporain, l’art de la nappe ? Billet ( Marie Lismont)

L’art contemporain, l’art de la nappe ?


Dans le cadre de notre cours d’Arts d’Expression, nous sommes allés visiter une exposition plutôt particulière chez Nadja Vilenne. L’exposition de Jacques Halbert.
Si nous étions allés voir cette exposition au mois de Septembre, j’aurais cru à une farce !  Pour moi, ces tableaux auraient été comparables aux motifs que nous pouvons trouver sur des nappes vendues 10Euros pièce sur la batte ou encore les tableaux vendus à plus ou moins 30 euros chez Ikea pour donner une touche de fantaisie aux cuisines. Je n’aurais jamais cru analyser des tableaux aussi simplistes, banales et fades, sans comprendre pourquoi leurs prix étaient si élevés.
Cependant, après plusieurs expositions et cours sur l’art, ces tableaux me semblent beaucoup moins simplistes qu’ils en ont l’air.  L’obsession que porte cet artiste pour les cerises est très intrigante. Grâce aux cours sur l’art contemporain,  j’ai compris que malgré le côté de cette œuvre très décorative, il y avait un côté très réfléchi et théorique. Grâce à la culture picturale que nous apporte le cours théorique d’art d’expression, j’ai pu faire un lien entre les œuvres d’Halbert et de Burren. Je comprends dés lors que leurs buts est de réduire la peinture à son strict minimum. J’ai également compris  pourquoi son prix différait du prix des tableaux IKEA suite à nos cours sur la valeur des œuvres et le capital symbolique. Ici, c’est son concept qui lui permet de vendre ses toiles à un certain prix.

En conclusion, les cours et les différentes expositions vues m’ont apprises à avoir un regard différent sur les œuvres, qui apriori, ont l’air simplistes et dénuées de sens. J’ai appris à différencier les motifs de nappes bon marché à ceux d’artistes renommés. J’ai aussi compris pourquoi la valeur des tableaux était aussi importante.


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