mercredi 19 juin 2013

Agnès Varda, réalisatrice touche-à-tout - Sarah



 
Agnès Varda, née en 1928, est une photographe, réalisatrice et plasticienne française. Elle passe sa petite enfance en Belgique, et son adolescence en France. Elle étudie la photographie à l'école des Beaux-arts de Paris, suit ses études à la Sorbonne puis à l'Ecole du Louvre, et obtient un CAP (certificat d'aptitude professionnelle) de photographie.

Elle est engagée, en 1949, comme photographe au Théâtre national populaire où elle fait de nombreuses connaissances qui auront une influence dans son avenir en tant que réalisatrice.

En 1954, elle réalise son premier long métrage : La Pointe Courte, qui, malgré les simples moyens utilisés, fait fureur car il annonce les débuts de la Nouvelle Vague, mouvement du cinéma français des années 1950, qui se définit par ses techniques cinématographiques considérées comme révolutionnaires à l'époque. En 1959, elle réalise le film Cléo de 5 à 7 qui sera conséquent quant à son entrée dans le monde cinématographique.

Agnès Varda manie tous les genres avec aisance. Elle passe de longs-métrages aux documentaires, fictions ou courts-métrages. Elle s'intéresse à divers sujets, comme les luttes féministes (L’une chante, l’autre pas). Elle porte également de l'intérêt aux sans-abri ( Sans toit ni loi, 1985). Elle décroche ainsi Le Lion d’or au festival de Venise.

À chaque film, Agnès Varda se renseigne sur les thèmes traités telle une journaliste, mais avec subjectivité et émotions. Elle ne cesse d'utiliser son talent à bon escient et donne vie à tout ce qu'elle touche. Par exemple, en partant d'une simple photo d'un homme et de son enfant nu à côté d'une chèvre morte, elle monte un film, Ulysse (1982).

En 2000, elle réalise à l’aide d’un simple caméscope, Les Glaneurs et la glaneuse, un documentaire de création car il porte un point de vue subjectif et artistique. Une fois de plus, elle utilise des moyens sobres et garde les accidents. Cela donne l'impression que c'est un film d'amateur. Elle y évoque la société de consommation, la pauvreté, et la vieillesse, le temps qui passe.

L'année suivante, Agnès Varda est récompensée par un César d’honneur pour l'ensemble de son œuvre cinématographique.

En 2008, dans Les Plages d’Agnès, la réalisatrice fait un autoportrait pour nous plonger dans son univers et montrer les moments importants de son parcours artistique. Ce film est d'ailleurs récompensé par le César du Meilleur Documentaire.

 

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